Retour à l'importation des véhicules de moins de 3 ans : La décision n'est pas encore tranchée

Montage : Ferhat Ait Ali sur fond des voitures neuves

Le ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali Braham, a indiqué, samedi 24 octobre, que la question relative à l’importation des véhicules de moins de trois ans n'était pas encore tranchée. Cette disposition sera soumise à l’appréciation du Conseil des ministres lors de sa prochaine réunion.

Ferhat Aït Ali Braham, intervenu samedi sur les ondes de la chaîne II de la Radio nationale, a déclaré qu'il allait « présenter lors du prochain Conseil des ministres une communication sur la mesure relative à l’importation des voitures de moins de trois ans ». Le ministre de l’Industrie devra donner une communication pour expliquer aux membres du gouvernement les motifs de sa position portant sur la suspension de cette mesure.

Ferhat Aït Ali précisé qu’il n’avait pas « changé de position, ni de point de vue d’un millimètre ». « C’est-à-dire que la communication que je vais présenter lors du Conseil des ministres va dans le même sens de ce que j’ai déjà prononcé », a-t-il indiqué. Le membre du gouvernement se dit « non convaincu de cette mesure » introduite par la loi des Finances 2020 et qu’il était tenu d’expliquer lors du Conseil des ministres les motifs de sa position.

C'est au début de ce mois que le responsable du département de l'Industrie avait annoncé que le gouvernement avait décidé de « geler momentanément » le dossier du retour à l’importation des véhicules de moins de trois ans, assurant que le projet n’était pas définitivement « annulé ». Il a justifié cette décision par la cherté des voitures d’occasion dans les marchés étrangers et les mouvements des devises dans le marché parallèle qu'une telle décision allait encourager.

Parmi les motifs avancés une nouvelle fois, celui de « ne pas vouloir encourager le recours au marché informel de la devise » en Algérie. « On ne va pas débourser l’argent qui nous reste dans d’importation des voitures de moins de trois ans. L’Algérie est aujourd’hui dans une phase de projection pour mettre en place une industrie automobile », a encore soutenu le ministre de l’Industrie.

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