Vers la reprise des activités de l’usine Renault Algérie ?

Une importante délégation ministérielle, conduite par le Premier ministre français, Jean Castex, est attendue à Alger, les 10 et 11 avril, pour la tenue du cinquième Comité intergouvernemental de haut niveau franco-algérien (CIHN). Selon le journal francophone El Watan, qui a rapporté l’information, le projet de construction d’automobiles de Renault sera parmi les sujets à traiter lors de cette réunion intergouvernementale.

Selon le média francophone, qui cite une source diplomatique algérienne, Jean Castex conduira une importante délégation de huit ministres, dont ceux des Affaires étrangères, de la Défense et de l’Economie, d’hommes d’affaires et de dirigeants d’entreprise.

Cette réunion de haut niveau devra être l’occasion de concrétiser, par des actes effectifs, la volonté de relancer et resserrer la relation bilatérale, maintes fois exprimée par les Présidents des deux pays. Ainsi, dans le domaine de la coopération économique et industrielle, sera abordé, par Djerad, Castex et les responsables concernés, le projet de construction d’automobiles de Renault.

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A l’arrêt depuis plus d’une année, l’usine Renault Algérie Production ne connaît pas encore de dénouement. L’usine a dû procéder récemment à une réduction importante de ses effectifs. En septembre dernier, une centaine de salariés de l'entreprise avaient protesté pour dénoncer la décision de prolongation du chômage technique et le licenciement d’un grand nombre d'employés.

Sur les 500 millions de dollars d’investissement sur lesquels il s’était engagé, le constructeur français n’en a investi que 30 millions. La partie algérienne souhaite un taux d’intégration locale à hauteur de 70%. Les responsables de Renault Algérie Production expliquent que la reprise des activités de l’usine nécessite le déblocage de l’importation des kits de montage.

L’agenda de cette réunion intergouvernementale couvrira un large éventail de sujets d’intérêt bilatéral et régional : de la question mémorielle à la coopération économique, en passant par les échanges humains, éducatifs, scientifiques, les questions diplomatiques, les crises et conflits et la sécurité au Maghreb et dans la région subsaharienne.


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