Algérie - Maroc : La réponse virulente d'un responsable marocain

La décision algérienne de rompre les relations diplomatique avec le Maroc commence à faire réagir les responsables marocains de différent niveau. En effet, alors que le ministère des Affaires étrangères marocain s'est contenté d'un communiqué laconique, le chef de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense nationale, des Affaires islamiques et des Marocains à l'étranger à la Chambre des représentants a été plus virulent envers l'Algérie.

La réponse virulente de Youssef Gharbi à l'Algérie

Ainsi, pour Youssef Gharbi, « le régime algérien tente d'exporter ses crises internes en rompant les relations avec le Maroc ». Il a qualifié, dans une déclaration au média marocain Hespress, la décision de l'Algérie de rompre les liens avec le Maroc de « position nihiliste », notant que « l'objectif du régime algérien dans cette décision est d'exporter sa crise interne, qui est essentiellement une crise liée à la démocratie et au développement ».

Le chef de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense nationale, des Affaires islamiques et des Marocains à l'étranger à la Chambre des représentants a affirmé qu'« au moment où le discours du roi Mohammed VI portait sur la nécessité de former une Union du Maghreb comme force nécessaire pour surmonter les auto-difficultés en Afrique du Nord, l'Algérie a choisi d'y répondre avec une position très étrange », considérant que « les justifications de la décision algérienne restent très faibles ». Il a ajouté que « malheureusement, je ne sais pas ce que cherche le régime algérien en empoisonnant l'atmosphère et en augmentant la tension dans la région ».

Youssef Gharbi a également exprimé son étonnement du refus de l'aide marocaine pour éteindre les feux. Il a déclaré que « dans de tels cas humanitaires, toutes les considérations sont ignorées, mais l'Algérie a préféré rechercher l'aide européenne et a laissé la main tendue depuis le Maroc ».

Le double-discours du Maroc

Il faut dire que la décision algérienne était prévisible vu les tensions qui ont caractérisé les relations algéro-marocaines ces derniers mois. Les deux pays se sont livrés une guerre diplomatiques, et dans cette crise, le Maroc s'est distingué par un double discours. Celui de la sagesse, prôné par son roi Mohammed VI – qui a appelé à l’ouverture des frontières entre les deux pays – et puis un autre discours, plus virulent, des représentants du Royaume chérifien et de la diplomatie israélienne lors de la visite de cette dernière au Maroc.

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