Les sanctions sur les visas au menu des discussions entre le président tunisien et Emmanuel Macron

Kaïs Saïed et Emmanuel Macron

La décision de revoir à la baisse le nombre de visas accordé par la France aux Tunisiens a été évoquée samedi 2 octobre 2021, lors d'un entretien téléphonique entre le président tunisien Kaïs Saïed et son homologue français Emmanuel Macron, a indiqué un communiqué de la présidence de la République tunisienne. 

La France a annoncé le 28 septembre dernier sa décision de réduire de 50 % le nombre de visas accordés à l'Algérie et au Maroc et de 30 % à la Tunisie. Cette mesure, prise il y a un mois sur ordre du président Emmanuel Macron est venue, selon le porte-parole du gouvernement français, « en représailles au refus des autorités de ces pays de délivrer des autorisations de rapatriement de migrants en situation irrégulière en France ».

Cette décision n'a pas été du goût des pays concernés. Elle a suscité la colère des autorités et des citoyens en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Le président tunisien Kaïs Saïed a exprimé en effet ses regrets par rapport à cette mesure à son homologue français Emmanuel Macron lors d'un entretien téléphonique entre les deux hommes, samedi 2 octobre 2021. C'est ce qui ressort d'un communiqué de la présidence de la République de la Tunisie.

La France va-t-elle revenir sur sa décision de sanctions sur les visas ?

Selon la même source, Emmanuel Macron n'est pas resté insensible à cette doléance et a signifié à son interlocuteur que cette mesure « est susceptible d’être révisée ». Voilà donc une nouvelle qui pourra réjouir non seulement les Tunisiens, mais aussi les Algériens et les Marocains.

Notons pour rappel que l'Algérie a déjà réagi à cette décision. Le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a convoqué, en effet le 29 septembre l’ambassadeur de France en Algérie pour protester contre cette mesure.

L’ambassadeur de France en Algérie, François Gouyette, s’est vu notifier « une protestation formelle du gouvernement algérien suite à une décision unilatérale du gouvernement français affectant la qualité et la fluidité de la circulation des ressortissants algériens à destination de la France », a précisé le ministère dans son communiqué.

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