Tebboune ne participera pas au sommet UE-UA de Bruxelles

Photo de Ramtane Lamamra

Le chef de l'État algérien Abdelmadjid Tebboune ne participera au sommet UE-UA qui se tiendra jeudi 17 et vendredi 18 dans la capitale belge Bruxelles, a-t-on appris du ministère algérien des Affaires étrangères. Le président français Emmanuel Macron, qui assure actuellement la présidence de l'Union européenne, l'avait invité le 29 janvier.

En effet, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, qui représentera l'Algérie à ce sommet qui regroupera l'Union européenne et l'Union africaine. L'on ne sait pas encore si l'absence du chef de l'État Abdelmadjid Tebboune à ce sommet est un nouveau message entrant dans le cadre de la crise diplomatique entre l'Algérie et la France. Pourtant, de part et d'autre, des signes de réchauffement dans les relations ont été aperçues à plusieurs reprises, depuis quelques semaines.

Ramtane Lamamra n'évoque pas l'absence de Tebboune

En tout état de cause, le ministère des Affaires étrangères n'a pas évoqué l'absence de Abdelmadjid Tebboune au sommet de Bruxelles et s'est contenté de faire savoir que c'est Ramtane Lamamra qui y représentera l'Algérie. Dans son communiqué, le MAE évoquera également l'ordre du jour du sommet entre les deux organisations continentales, en l'occurrence l'Union européenne et l'Union africaine.

« L'ordre du jour du sommet comprend 7 axes principaux couvrant les domaines de la sécurité, de la paix, de la bonne gouvernance, de l'éducation, de la formation professionnelle, des migrations, de l'agriculture, du développement durable, des systèmes de santé et de la production de vaccins contre le Covid-19, en plus du financement de projets de développement, du soutien au secteur privé et à l'intégration économique », a indiqué le communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères.

Pour des solutions africaines aux problèmes de l'Afrique

Selon le même communiqué, l'Algérie contribuera à « cristalliser une vision commune et réaliste du partenariat entre les deux organisations continentales, basée sur la consultation et en accord avec les spécificités de chaque partie, pour arriver à des plans et programmes d'action conjoints qui profitent aux deux parties et ouvrent la voie à d'autres étapes qui renforceraient ce partenariat ».

L'action de l'Algérie se fera en coordination avec les autres pays africains, est-il précisé, ajoutant qu'il sera aussi question de réitérer la conviction de l'Algérie « de la nécessité de concentrer les efforts pour appuyer les solutions africaines aux problèmes du continent conformément à la perspective et aux initiatives adoptées par les pays africains dans leur environnement géographique et au sein de leurs institutions légitimes, afin de consacrer la solidarité et l'action africaine commune ».

Notons que Ramtane Lamamra avait tenu un discours similaire au micro de France 24 au début du mois, affirmant que l'Algérie est « très attentive » à ce qui se passe dans la région, et demandant que l'Union africaine dispose des moyens et fasse preuve de la volonté nécessaire pour apporter « des solutions africaines aux problèmes de l'Afrique ».

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