Une embarcation de harraga algériens ayant quitté les côtes algériennes, la semaine dernière, a connu un naufrage tragique, selon l'activiste espagnol Francisco Jose Clemente Martin, membre de l'ONG Centre international pour l'identification des migrants disparus (CIPIMD) qui a annoncé, ce lundi 29 août, la mort ou la disparition de 13 Algériens pendant leur traversée vers les côtes espagnoles.
Selon la publication de l'activiste espagnol sur sa page Facebook, c'est dimanche 28 août que l'embarcation de migrants algériens a été retrouvée. Il fait savoir que c'est la barque qui a démarré, la semaine dernière, des localités côtières de la wilaya de Chlef. Selon les commentaires d'Algériens qui suivent la page de M. Martin, il s'agit d'une embarcation qui a quitté la localité d'El Guelta, à Chlef, avec 14 personnes à son bord, dont des femmes et des enfants. Visiblement, c'est elle qui a connu le naufrage en question avec un seul survivant, un homme.
Il importe de relever que c'est un hélicoptère de secours qui a trouvé l'embarcation et certains de ses occupants. En fait, l'activiste du CIPIMD indique que parmi les 14 occupants de l'embarcation, un seul homme a été récupéré vivant. Les autres sont soit décédés, soit portés disparus. Francisco Jose Clemente Martin ne donne pas le nombre exact de disparus et celui des morts, mais il précise que certaines dépouilles ont pu être récupérées.
Des familles de harraga désemparées
« Nous essaierons de donner plus d'informations quand elles seront disponibles », conclut-il sa publication qui a engendré de nombreux commentaires, notamment de certains proches des migrants algériens naufragés.
Il faut dire que même si des dizaines d'embarcations de harraga algériens arrivent à atteindre les côtes espagnoles, ce n'est pas le cas de tous ceux qui tentent l'aventure de la traversée. D'ailleurs, de nombreuses tragédies ont eu lieu en mer Méditerranée, impliquant non seulement des Algériens, mais aussi des Marocains. Comme l'embarcation de 12 harraga qui a quitté fin juillet la côte de Mostaganem qui n'ont pas donné signe de vie depuis. C'est le cas aussi des trois femmes dont les corps se trouvent toujours dans les morgues d'Espagne et pour lesquelles Francisco Jose Clemente Martin recherche encore leurs familles.