Un Algérien se suicide dans sa cellule au Canada

Cellule de prison

Un ressortissant algérien originaire d’Oran est décédé, vendredi 11 septembre, dans l’établissement de détention de Rimouski au Canada. Accusé du meurtre de son ex-compagne, le défunt, âgé de 34 ans, se serait volontairement ôté la vie dans sa cellule. Cette mort a mis fin à toutes les procédures judiciaires découlant de son dossier.

Pour rappel, Noureddine Mimouni – c’est le nom du défunt –  est accusé de violence conjugale, ainsi que d’avoir assassiné Nathalie Piché, son ex-compagne. En effet, cette dernière, âgée de 55 ans, a été retrouvée poignardée, dans l’appartement du couple, sis à l’avenue Duval, dans Limoilou, au Québec. Selon le dossier de l’instruction, la nuit du 14 au 15 juin 2021, la victime avait porté plainte contre son compagnon pour menaces et séquestrations, avant que la plainte ne soit retirée. Quelques heures après l’assassinat de cette femme, son meurtrier s’est rendu lui-même, au niveau de la centrale de police du parc Victoria.

La fille de Nathalie Piché : « nous allons enfin fermer ce chapitre »

Des proches du détenu algérien en Algérie auraient été informés de la mort de l’accusé. Joint par téléphone, son avocat n’a pas voulu confirmer l’information. Je ne peux rien infirmer ni confirmer, a brièvement mentionné Me Charles-Olivier Gosselin qui ne voulait vraisemblablement pas faire de commentaire avant que la famille de l'auteur de l'homicide ne soit informée.

De leur côté, les proches de Nathalie Piché, notamment sa fille Annabelle Laroche, a également réagi à la mort du meurtrier de sa mère, et ce, par le biais d’un post Facebook. "Nourredine Mimouni s’est tué dans sa cellule il y a quelques jours. Il est décédé cérébralement", écrit la fille de Nathalie Piché. "Nous allons enfin fermer ce chapitre", poursuit-elle. Radio Canada a rapporté qu’ "une enquête concernant ce décès a été entamée, et ce, conformément aux procédures de décès des détenus dans ce pays". Le décès d’un détenu dans un établissement de détention entraîne, en effet, automatiquement une enquête du Bureau du Coroner.

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