France : 4 sans-papiers algériens accusés d'agression homophobe

Illustration : police française arrêtant une personne

Quatre ressortissants algériens ont été interpellés, dimanche 11 septembre, par la police à Suresnes (Hauts-de-Seine), en France, pour agression homophobe sur un jeune Français. Les quatre mis en cause, des sans-papiers, auraient agressé la victime dans un bus de nuit, en raison de ses orientations sexuelles, rapportent des sources policières cités par la chaîne CNews.

Une autre affaire d’agression en France dans laquelle sont impliqués des ressortissants algériens. Après l’affaire du sans-papiers algérien, soupçonné d'avoir violé fin août une jeune française à son domicile dans le Val-de-Marne, les médias français rapportent une nouvelle affaire d’agression dans laquelle sont impliqués des Algériens. Il s’agit cette fois d’une agression à caractère homophobe, survenue dans la nuit de samedi 10 au dimanche 11 septembre dans un bus à Suresnes (Hauts-de-Seine).

Cette nuit là, un jeune homme sous l’effet de l’alcool, rentre chez lui en empruntant un bus francilien. Il se retrouve  alors avec quatre autres jeunes hommes, également tous alcoolisés. Selon les informations de CNews, une discussion s’engage alors entre le jeune Français et les quatre Algériens. Après plusieurs échanges et débats sur la religion, la discussion aurait dévié sur la sexualité, selon la même source citant les déclarations du jeune Français.

France : Les 4 sans-papiers algériens placés en garde à vue

C’est au moment où la discussion entre les quatre compagnons tous de nationalité algérienne et sans-papiers et le jeune Français, a tourné vers des sujets sur la sexualité que les choses dégénèrent. C’est alors que l'un des quatre compagnons algériens aurait asséné un coup au visage de la victime, lui fracturant le nez, rapporte la même source. Dans la foulée, les quatre amis algériens prennent la fuite tandis que la victime est conduite à l’hôpital Foch, relate encore le même média.

La fuite des agresseurs n’a cependant pas été bien longue. Ils ont tous été interpellés dans la journée du dimanche 11 septembre, puis placés en garde à vue, précise la même source. Les quatre mis en cause, tous Algériens majeurs et sans-papiers, sont déjà ciblés par des procédures d’expulsion administrative. Une enquête a été ouverte par le parquet de Nanterre, ajoute la même source.

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