Algérie-France : Confusion autour des laissez-passer consulaires

Drapeaux Algérie-France

Le feuilleton des crises diplomatiques entre l'Algérie et la France continue. L'Algérie a rappelé son ambassadeur pour consultation, quelques semaines avant la visite d'Abdelmadjid Tebboune en France prévue en mai. Emmanuel Macron a réagi à cette crise, qu'il a tenté de minimiser. Cependant, pour l'instant, aucune initiative n'est prise pour sortir de ce statu quo qui s'est installé. Parmi les conséquences de cette crise, le volet du rapatriement des Algériens qui font l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) serait affecté.  

Ainsi, suite au rappel de l'ambassadeur algérien en France pour consultation, des médias ont affirmé que l'Algérie aurait décidé de suspendre la délivrance des laissez-passer consulaires en France. Cette information n'a pas été commentée par les officiels Français ni Algériens lors de sa sortie. En l'absence d'informations officielles, des informations souvent contradictoires sont publiées régulièrement. La suspension des laissez-passer consulaires en France est donc entourée de confusion.

En effet, quelques jours après la sortie de cette information, des médias proches des autorités algériennes démentent toutes mesures dans ce sens. Ils affirment que la suspension des visas consulaires n'est qu'une rumeur véhiculée par des « cercles qui veulent nuire aux relations entre les deux pays ». Cependant, ce feuilleton ne prend pas fin. Le journal français le Figaro réaffirme, dans son édition du 5 mars, que ces laissez-passer consulaires sont bel et bien suspendus.

Le Figaro s'appuie sur des témoignages de préfets. Il affirme que plusieurs de ces responsables ont confirmé l'information. « La situation est encore totalement bloquée à ce jour sur la question des visas et des laissez-passer », ont indiqué ces préfets. « Le problème des laissez-passer consulaires est commun aux trois pays du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie), mais avec une intensité diverse », ajoute un préfet, dont le nom n'a pas été cité par le journal. Il faut dire qu'en l'absence d'une communication officielle sur le sujet, rien ne peut être affirmé ni réfuté. Les journaux parlent tous de sources diplomatiques. Des sources qui donnent des informations contradictoires.

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