Un sans-papiers algérien tué par balles à Nantes

Scène de crime

Les crimes impliquant les ressortissants algériens à l'étranger se suivent, mais ne se ressemblent pas. Parfois, ce sont eux les auteurs des crimes de différents degrés de gravité, mais parfois ils en sont les victimes. Parfois, ils sont installés dans leurs pays d'accueil de façon régulière, parfois, ils sont des sans-papiers exposés à tous les vices et les dangers.

Dans le quartier de Malakoff, à l'est de la ville de Nantes, un jeune de 27 ans a été la cible, dimanche 19 mars, d'au moins quatre balles, rapporte la presse française. La victime, un sans-papiers algérien, n'avait pas d'adresse officielle, selon le procureur de la République, qui a confié l'enquête pour assassinat à la police judiciaire de cette ville de l'est de la France, proche de l'Atlantique.

Selon les comptes de rendu de presse, l'auteur des tirs est arrivé à pied, a tiré plusieurs balles en direction du jeune Algérien et est reparti, toujours, à pied. Et comme le crime a eu lieu vers 18h30, donc, à une heure où la circulation est plutôt importante, de nombreux habitants du quartier ont été choqués par la scène, dont le mobile est toujours indéterminé. « Bien sûr, on s’interroge pour savoir s’il y a un lien avec un trafic de stupéfiants. Mais nous ne pouvons pas l’affirmer à ce stade », a précisé le communiqué.

L'Algérien assassiné était connu des services de police

Selon la même source, l'Algérien, tué sur le coup, était connu des services de police et de la justice. Il a été interpelé un mois plus tôt pour de la vente de tabac à la sauvette en centre-ville de Nantes. Il devait aussi comparaitre en Aix-en-Provence pour des faits de vols. Le procès devait avoir lieu en juin prochain.

Pour rappel, ce meurtre a eu lieu le même jour que celui d'un autre Algérien tué par balle à Montréal, au Canada. Âgée de 18 ans, la victime a succombé à ses blessures après son admission à l'hôpital. Il a eu lieu également le lendemain d'un autre crime dont s'est rendue coupable une ressortissante algérienne dans la ville de Meaux, en Seine-et-Marne, située à environ cinquante kilomètres à l'est de Paris, en France. Elle a poignardé à trois reprises l'homme de 58 ans qui l'hébergeait depuis une semaine.

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