Procès de Naima Salhi : La peine est confirmée en appel

Naïma Salhi, ex-députée islamiste algérienne

La Cour de Tipaza a rendu, ce lundi 8 mai, son verdict dans le procès en appel intenté contre Naïma Salhi, ex-parlementaire et présidente du Parti de l'équité et la proclamation. Selon Mourad Amiri, cadre au ministère de l'intérieur auteur de la plainte contre la concernée, la peine de 6 mois de prison ferme prononcée en 1re instance a été confirmée en appel.

C'est sur sa page Facebook que Mourad Amiri a annoncé, ce lundi, le verdict. « La Cour de Tipaza vient de déclarer Naïma Salhi coupable des faits pour lesquels elle est poursuivie, c'est-à-dire, atteinte à l'intégrité territoriale, publication portant atteinte à l'intérêt national et diffamation », a en effet annoncé le fonctionnaire du ministère de l'Intérieur.

Mourad Amiri semble toujours remonté contre l'ex-députée de l'APN, puisqu'il en parle toujours avec une certaine hargne. « Madame Salhi a été condamnée en première instance à 6 mois de prison ferme et la Cour de Tipaza vient de confirmer par son jugement qui est une condamnation sans faille contre Naïma Salhi et qui démontre que Naïma Salhi a eu des agissements délinquants répréhensibles contraires aux lois de la République et du respect des droits humains », a-t-il soutenu.

Il importe de rappeler que la présidente du Parti de l'équité et la proclamation a été condamnée en première instance en novembre 2022 par le tribunal de Cheraga, à Alger. Elle avait écopé d'une peine de 6 mois de prison ferme pour les chefs d'accusation cités plus haut. Des chefs principalement en lien avec ses déclarations relevant du racisme contre la région de Kabylie et les Kabyles. « Aujourd'hui, c'est un grand jour pour la démocratie et la lutte contre le discours de haine. Que Naïma Salhi soit enfin condamnée et qu'elle rompe enfin avec cette impunité dont elle pense pouvoir jouir en permanence », a estimé le plaignant.

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