Pour rejeter l'accusation de racisme, Noël Le Graët évoque le match Algérie-France

Noël Le Graët

L’ancien président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, a été auditionné, mardi 7 novembre, à l’Assemblée nationale française, sur « les défaillances » ayant marqué sa gestion du  football français, notamment le racisme dont il était accusé publiquement.

Le règne de Noël Le Graët à la tête de la Fédération française de football (FFF) a été émaillé par de nombreux scandales, qui lui ont valu d’ailleurs une sortie par la petite porte. Accusé publiquement de racisme, d’homophobie et de harcèlement sexuel, l’homme fort du football français a fini par démissionner de son poste le 28 février 2022.

Une démission intervenue dans le sillage de ses propos « déplacés » contre la légende du football français, Zinedine Zidane. Les propos de l’ex-patron de la FFF ne sont en vérité que l’élément déclencheur d’une longue série de dérapages commis par celui qui régnait en maître sur le football français durant plusieurs années. Du harcèlement sexuel à l’homophobie en passant par le racisme, le nom de Noël Le Graët a été longuement cité dans les médias français, au point de devenir une affaire d’Etat.

C’est dans ce sillage que l’ancien patron de la FFF a été auditionné mardi par la commission d’enquête parlementaire sur les « défaillances de fonctionnement au sein des fédérations françaises de sport ». Noël Le Graët a été interrogé sur le racisme et l’homophobie dans le football, mais aussi sur les accusations de harcèlement sexuel.

« Je regrette de ne pas avoir pu aller jouer les Bleus en Algérie », affirme Noël Le Graët

Pour se défendre de l’accusation de racisme, Noël Le Graët n’a pas pu s’empêcher d’évoquer son attachement à l’Afrique et de citer comme exemple le match que devait jouer la sélection de France contre celle de l’Algérie. Un match qui devait avoir lieu en Algérie, durant le règne de l’ancien patron de la FFF, après celui joué entre les deux sélections à Paris en 2001. Mais ce match «  retour » tant souhaité y compris au plus haut sommet des deux Etats, n’a toujours pas été programmé.

« J’ai toujours été proche de l’Afrique. Je pense avoir été l’un des hommes pour que les petits puissent être ensemble dans les écoles de football. J’ai, grâce à la FIFA, une fonction africaine. J’étais il y a quelques jours au Maroc. J’ai été en Tunisie. J’ai été plusieurs fois en Algérie. Je regrette de ne pas avoir pu aller jouer les Bleus en Algérie », lance Le Graët aux députés. « Je rejette purement et simplement le côté raciste. Je n’arrêterai pas un match pour l’homophobie mais peut-être pour le racisme », ajoute-t-il, pour se défendre de toute accusation de racisme.

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