L'Algérie veut créer une école pour sa diaspora

L'Algérie compte créer une école nationale d'enseignement à distance destinée aux enfants de la diaspora algérienne. C'est ce qu'a annoncé, jeudi 28 décembre, le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed, lors d'une plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN) dédiée aux questions orales des députés. Elle visera à maintenir l'attachement des enfants de la diaspora à la culture et aux composantes de la mère-patrie.

Dans son intervention à l'APN, le ministre algérien de l'Éducation a fait savoir que les Algériens établis à l'étrangers sont « au cœur des préoccupations de l'Etat algérien », et ce, « dans le but de préserver son attachement à la culture et aux composantes de leur mère-patrie, et compte tenu de son rôle positif dans l'édification du pays, la préservation de son unité et la contribution à la cohésion sociale ».

Dans l'objectif de créer prochainement une école destinée aux enfants de la diaspora, un groupe de travail interministériel a été installé, a précisé Abdelhakim Belabed. « Il a été procédé à l'installation d'un groupe de travail interministériel regroupant des cadres et des représentants de départements ministériels des secteurs de l'Éducation nationale, des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, des Moudjahidines et des Ayants-droit, des Affaires religieuses et des Wakfs, de la Culture et des Arts, de la Poste et des Télécommunications, et de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises », a affirmé le ministre de l'Éducation nationale, repris par l'agence de presse nationale (APS).

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Un projet stratégique en direction de la diaspora

Toujours selon le même membre du gouvernement, le projet de création d'une école nationale d'enseignement destiné aux enfants de la diaspora « est prioritaire tant pour le secteur de l'Éducation que pour les autres secteurs partenaires », qualifiant le projet de « stratégique ».

Pour ce qui est du groupe de travail en question, sa mission a été sanctionnée par « l'élaboration d'une approche à même de mettre à exécution ce projet, en proposant de le confier à l’Office national d’enseignement et de formation à distance, établissement sous tutelle du ministère de l'Education nationale ayant déjà mené une expérience similaire en coordination avec le ministère des Affaires étrangères, au profit de l'ex-Secrétariat d'Etat chargé de la communauté nationale à l'étranger, en dispensant des cours de langues arabe et amazighe et des cours d'histoire via la ligne électronique dédiée à la communauté nationale dans divers pays européens ».


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