Les propos racistes d'une Algérienne font scandale à la CAN 2023

Sofia Benlemmane - Algérienne - CAN 2023 - Côte d'Ivoire - Scandale

Alors que la 34e édition de la Coupe d'Afrique des nations se déroule depuis le 13 janvier dans une ambiance festive à travers le pays des Éléphants, une Algérienne présente à l'événement en tant que supportrice des Fennecs est au cœur d'un scandale. Dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, cette femme a tenu des propos jugés racistes contre les Ivoiriens et les populations des pays de l'Afrique subsaharienne. La vidéo a suscité l'indignation sur la Toile, y compris de la part des internautes algériens.

De nombreux supporters algériens ont effectué le voyage en Côte d'Ivoire en vue de soutenir leur sélection nationale à l'occasion de la CAN 2023, qui se déroule du 13 janvier au 11 février dans ce pays d'Afrique de l'Ouest. Des supporters venus d'Algérie, mais aussi ceux de la diaspora algérienne qui profitent de ce genre d'occasions pour montrer leur attachement à leur pays d'origine.

Malheureusement, parmi ces centaines d'Algériennes et d'Algériens, une femme qui se targue d'être une supportrice acharnée des Verts, s'est distinguée par un scandale qui risque de ternir l'image de ses compatriotes à l'occasion de cet événement africain. En effet, la dénommée Sofia Benlemmane, très connue sur les réseaux sociaux, a provoqué un scandale à travers une vidéo dans laquelle elle a dénigré le pays hôte de la CAN 2023.

Une supportrice algérienne provoque un scandale en Côte d'Ivoire

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, cette Algérienne qui se filmait dans les rues de la ville d'Abidjan n'a pas cessé de dénigrer son pays d'accueil en tenant des propos racistes envers les Ivoiriens. Arborant le maillot de la sélection algérienne, cette femme qui réside en France s'est dite frappée par la « misère » du peuple ivoirien en comparant le niveau de vie en Algérie et en Côte d'Ivoire.

« Ici, en Côte d'Ivoire, ils vivent dans la misère », lance-t-elle. « Dieu merci nous avons un pays comme l'Algérie », ajoute-t-elle non sans aller jusqu'à dénier à l'Algérie sa géographie et son histoire africaines. « Normalement, l'Algérie ne doit pas se situer en Afrique, mais elle devait se trouver entre l'Espagne et le Portugal », affirme-t-elle.

Dans sa vidéo scandaleuse, cette Algérienne qui s'est distinguée par ses nombreuses sorties controversées sur les réseaux sociaux, notamment lors de l'épisode du match Algérie-Cameroun pour la qualification à la Coupe du monde 2022, a qualifié le niveau de vie en Côte d'Ivoire de « l'ère de la préhistoire ». « Si j'avais le pouvoir, j'enverrais les Algériens ici pour constater de visu la misère qui sévit en Afrique », ajoute-t-elle comme pour se targuer que les Algériens vivent mieux que les autres peuples du Continent noir.

La vidéo, qui a réalisé plus de 2,5 millions de vues sur le réseau X (ancien Twitter), a indigné de nombreux internautes, y compris les Algériens. Elle a été largement partagée sur les réseaux sociaux partout en Afrique et même reprise par certains médias. De nombreux appels ont été lancés pour réclamer l'expulsion de cette Algérienne de la Côte d'Ivoire, voire même pour la poursuivre en justice pour « racisme ».

La supportrice algérienne expulsée de la Côte d'Ivoire

Un appel qui a fini par être entendu, puisqu'au lendemain de la diffusion de cette vidéo, son auteure Sofia Benlemmane a été arrêtée par des militaires ivoiriens et expulsée du pays. En effet, selon le journal algérien El Khabar, la supportrice algérienne a été interpellée le lundi 15 janvier devant le stade de Bouaké en Côte d'Ivoire, quelques heures avant le coup d'envoi du match Algérie-Angola.

La dénommée Sofia Benlemmane a été arrêtée par les éléments d'une unité spéciale de l'Armée ivoirienne (CSSO), aux environs de 14 h 00. Elle a été transférée par la suite vers Abidjan après l'avoir autorisée à prendre ses bagages depuis son hôtel de résidence dans la ville de Bouaké. Selon la même source, cette supportrice algérienne a été finalement expulsée sur ordre des autorités de son pays. Il reste à savoir si elle sera poursuivie en justice comme cela a été réclamé en Algérie et un peu partout en Afrique.

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