Grosse frustration après le faux pas de l'Algérie en CAN 2023

Baghdad Bounedjah -match Algérie - Angola - CAN 2023

"Grosse frustration !". C'est le seul titre qui conviendrait au premier match de l'équipe d'Algérie en Coupe d'Afrique des nations (CAN 2023), joué lundi 15 janvier face à la sélection de l'Angola. En effet, la frustration est générale parmi les millions de supporters algériens qui ont suivi le match de lundi entre les Fennecs et les Palancas negras, ces derniers ayant réussi à tenir en échec les champions d'Afrique 2019 (1-1).

En fait, si la frustration des Algériens est grande, ce n'est pas uniquement en raison du match nul de leur sélection face à une modeste équipe d'Angola, mais c'est surtout parce que les protégés du sélectionneur national Djamel Belmadi ont dominé le match presque de bout en bout, même s'ils ont montré une grosse fatigue en seconde période.

Il est vrai que le match a été entamé en trombe par les coéquipiers de Fares Chaïbi qui a connu le premier match de sa carrière en Coupe d'Afrique des nations. Une grosse pression a été exercée par les Verts sur leurs adversaires du jour, réussissant à ouvrir le score dès la 19e minute de jeu, par l'avant-centre Baghdad Bounedjah. Ce même Bounedjah qui inscrira un magnifique but à la 25e minute mais que l'arbitre refusera pour hors-jeu. L'attaquant d'Al Sadd est trouvé dans la surface, il contrôle du torse puis enchaîne avec un retourné acrobatique absolument superbe, mais l'arbitre de touche a estimé qu'il était légèrement hors-jeu.

Première période favorable par les Algériens, quelques contre-attaques des Angolais

Les Algériens ont poursuivi la pression sans résultat jusqu'à la fin de la première période. Mais il faut dire que le bloc mis en place par les antilopes noires était très solide. Les Angolais comptaient plutôt sur les rares contre-attaques qu'ils s'étaient offerts en vain. Deux actions dangereuses seulement ont été recensées à l'actif de la sélection angolaise mais elles n'ont pas réussi à mettre dans la difficulté.

Le match connaîtra cependant un changement dans la physionomie dès l'entame de la seconde période. Les Angolais sont revenus des vestiaires avec une volonté offensive plus grande. Mais cela a coïncidé avec la fatigue qui a pris les Fennecs. Tout le monde le voyait sur le petit écran. La sueur ne se contentait plus de briller sur les visages des coéquipiers de Riyad Mahrez, mais elle coulait carrément de leurs visages et de leurs barbes. Une fatigue qui coûtera trois cartons jaunes supplémentaires aux Fennecs, après celui de Bensebaïni reçu en première période.

Les Angolais reviennent des vestiaires avec de grosses intentions offensives

Les Angolais donc ont multiplié les contre-attaques. Ils ont commencé à exercer une forte pression sur les protégés de Djamel Belmadi qui va très vite multiplier les changements dont certains sont décriés par les observateurs et des journalistes. Mais la fatidique 65e minute de jeu est arrivée avec le sifflet de l'arbitre sénégalais qui a désigné le point de penalty. Nabil Bentaleb tente de dégager un centre mais Mabululu lui passe devant, et il lui heurte la jambe. C'est le même Mabululu qui le transforme à la 67e minute.

Toutes les tentatives algériennes de reprendre le dessus ont été vaines. A la 87e minute, l'arbitre n'a pas sifflé le penalty en faveur des Verts malgré l'interpellation des joueurs qui ont vu un défenseur angolais toucher le ballon. Le referee sénégalais a même refusé d'utiliser la VAR pour vérifier le bien-fondé des "accusations" des joueurs algériens, mais c'était sans compter sur l'entêtement de l'arbitre. Sur les réseaux sociaux, les Algériens crient au scandale, à l'injustice.

L'Algérie condamnée à se ressaisir face au Burkina Faso

Les Algériens se compliquent les choses dès ce premier match de Coupe d'Afrique. Leur second match sera face à une équipe plus difficile, à savoir le Burkina Faso. Pire encore, le match se jouera à 15h00, soit en milieu de l'après-midi avec une chaleur et une humidité suffocante. Les Fennecs sont condamnés à faire un bon résultat face aux Burkinabès s'ils ne veulent pas connaître le même sort que lors de la CAN précédente. C'est à l'occasion de ce match que l'on verra l'utilité d'un stage de 10 jours au Togo et des grosses dépenses concédées à l'occasion de cette 34e édition de la CAN.

Retour en haut
Share via
Copy link