La traversée Alicante-Oran a tourné visiblement au cauchemar pour un passager algérien. Pour épargner à ses compatriotes de telles mésaventures, il leur déconseille complètement de prendre le bateau sur cette ligne « à l'aller comme au retour », souligne-t-il dans un témoignage vidéo posté dans un groupe Facebook dédié au voyage.
Il est vrai que cette route assurée par la compagnie maritime nationale Algérie Ferries a toujours fait parler d'elle. Et pas souvent dans le bons sens. C'est en fait l'anarchie qui règne au niveau du port espagnol et qui mène la vie dure aux voyageurs qui est dénoncée. C'est d'ailleurs le cas cette fois aussi. Dans un témoignage publié cette semaine dans un groupe sur les réseaux sociaux, un passager a fait état d'un désordre total dans cette structure.
L'internaute n'a pas hésité, en effet, à conseiller aux Algériens de boycotter cette ligne entre l'Algérie et l'Espagne et de ne plus prendre de bateau Alicante-Oran-Alicante. « Empruntez une autre route mais pas celle-ci », lance-t-il dans la même vidéo. Le témoin qui a certainement dû vivre un véritable cauchemar au niveau du port espagnol lors de sa traversée, a affirmé que l'anarchie y règne en maître absolu. Il a évoqué notamment le mauvais comportement de certains et les longues files d'attente.
Anarchie et saleté en maîtres des lieux lors des traversées Alicante-Oran
Pour illustrer ses dires, il a pris le soin de filmer les lieux. Dans la vidéo, on peut constater, il est vrai, une situation pour le moins déplorable. Point d'organisation et chacun y fait comme bon lui semble, est-il loisible de constater. La saleté « décore », en outre, affreusement la place où des dizaines, voire des centaines, de voitures peinaient à avancer. Il est clair que l'attente pour arriver au bateau a duré plusieurs heures. Le témoin dégage en tout une amertume qui en dit long sur sa mésaventure.
Il s'agit en fait d'un énième témoignage qui accable le port d'Alicante où les Algériens sont souvent mal traités. Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrant l'intervention musclée des forces de l'ordres, avaient déjà sonné l'alerte, il y a quelques mois.
