Marion Maréchal-Le Pen veut interdire « la journée du Chahid » en France

Marion Maréchal-Le Pen sur les drapeaux de la France et de l'Algérie

Marion Maréchal-Le Pen a appelé le ministre français de l'Intérieur à interdire la célébration de « la journée du Chahid » sur le territoire français. Dans un tweet publié sur son compte officiel, l'ex-députée d'extrême droite a qualifié l'appel à un rassemblement des Algériens à Paris, à cette occasion, de « provocation ».

L'appel à la commémoration de la Journée du Chahid en France a déclenché une vive controverse après l'appel de plusieurs personnalités, dont la journaliste algérienne Hana Ghezzar, à la diaspora algérienne à se rassembler à Paris. La préfecture de police a interdit les manifestations prévues, invoquant des risques de troubles à l'ordre public, tandis que Marion Maréchal-Le Pen a appelé à l'interdiction de cet événement sur le territoire français.

La femme politique, figure de proue de l'extrême droite française, a réagi avec virulence à l'appel de Hana Ghezzar. Sur Twitter, elle a qualifié la commémoration du Chahid de « provocation » et appelé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin à l'interdire. « Gérald Darmanin doit interdire cette provocation, » écrit-elle.

« Cette journaliste de RMC souhaite célébrer demain à Paris les "Chahids" du FLN qui ont tué, massacré, Français et Harkis, soldats comme civils. Que fait-elle en France alors que son pays est indépendant depuis 1962 ? » ajoute Marion Maréchal-Le Pen.

La commémoration du Chahid interdite, comme l'a voulu Marion Maréchal-Le Pen

Pour rappel, le 17 février, Hana Ghezzar, journaliste algérienne à RMC, a publié une vidéo sur les réseaux sociaux appelant la diaspora algérienne en France à se rassembler le 18 février pour commémorer la Journée du Chahid. Cependant, la préfecture de police de Paris a interdit les manifestations prévues, invoquant des « risques sérieux de troubles à l'ordre public ».

La question de la commémoration du Chahid et des évènements liés à la guerre d'Algérie est particulièrement sensible en France, où les relations avec l'Algérie restent complexes et chargées de l'histoire coloniale. Les autorités françaises invoquent souvent le motif de « risques sérieux de troubles à l'ordre public » pour rejeter des demandes de rassemblement de manifestations de la diaspora algérienne.

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