Violente bagarre à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle (Vidéos)

Passagers à l'aéroport de Roissy-Charles De Gaulle

Le 27 mars 2024, l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle de Paris a été le théâtre de violents affrontements lors de l'expulsion d'un militant kurde. Environ vingt personnes se sont opposées à l'opération, provoquant des échanges de coups avec les forces de l'ordre.

Selon Le Parisien, un convoi transportant le militant kurde Firaz Korkmaz, sous le coup d'une Obligation de quitter le territoire français (OQTF), a été intercepté par des manifestants dans le Terminal 1 de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des scènes de bagarre générale, avec des dizaines d'individus impliqués dans les affrontements, y compris des membres de l'Unité nationale d'éloignement (Unesi).

Les manifestants, dont des élus communistes, tentaient de franchir les portiques de sécurité pour accéder à la zone d'embarquement. Mais cette zone de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle est réservée aux passagers munis de billets. Leur objectif était d'empêcher l'expulsion du militant kurde, arguant des risques de torture et d'emprisonnement qu'il encourait en Turquie.

L'intervention des forces de l'ordre, appuyées par les militaires du dispositif Sentinelle, a permis de ramener le calme à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle après plusieurs minutes de tension. Trois agents de sécurité ont été légèrement blessés lors des heurts. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie des transports aériens pour identifier les responsables des violences. Toutefois, le militant kurde a finalement été expulsé du territoire français, malgré les protestations.

Le militant kurde expulsé vers la Turquie depuis Roissy-Charles de Gaulle

Il est important de faire savoir que le militant kurde est Firaz Korkmaz. Âgé de 24 ans, il avait été arrêté en février 2024 à Strasbourg lors d'une manifestation pour obtenir des informations sur le dirigeant kurde Abdullah Ocalan. Il avait ensuite été placé en Centre de rétention administrative à Metz avant d'être expulsé vers la Turquie, malgré les protestations.

L'expulsion de Korkmaz a soulevé des critiques de la part d'associations de défense des droits humains, qui craignent pour sa sécurité en Turquie. Le militant kurde risque la prison et la torture en raison de son engagement politique.

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