Il vole un bateau en Espagne et retourne en Algérie pour ramener des harraga

Le phénomène des harraga entre l'Algérie et l'Espagne prend des proportions de plus en plus invraisemblables. Récemment, un passeur algérien a volé un bateau en Espagne qu’il conduit jusqu’aux côtes algériennes pour ramener des migrants clandestins.

C’est le député nationaliste de Vox, Jorge Campos, qui a révélé cette affaire sur son compte X. Selon lui, le passeur algérien a été déjà intercepté à Formentera, une île des Baléares, après avoir tenté de ramener des harraga. Après avoir été libéré, il aurait pris un ferry commercial pour se rendre de Formentera à Denia, sur la côte espagnole. Une fois sur place, il a volé un bateau puissant dans le port local, qu’il a utilisé pour retourner en Algérie et ramener d'autres harraga avant de revenir vers les Baléares.

Le député nationaliste accuse la Croix-Rouge de faciliter les activités des passeurs, bien que de manière involontaire. Il dénonce l'utilisation de fonds publics pour soutenir ce qu'il considère comme une immigration illégale. Dans le cas de ce passeur algérien, le député rappelle que l’organisation fournit entre 300 et 500 euros à chaque migrant clandestin, ainsi qu’un billet de ferry pour rejoindre la péninsule espagnole. Ce soutien financier, destiné à aider les migrants en situation de vulnérabilité, est détourné par les passeurs pour faciliter leurs activités illégales.

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Les harraga algériens vers les îles Baléares en forte hausse

Par ailleurs, les îles Baléares, qui étaient autrefois une simple étape pour les migrants, sont devenues une destination finale pour de nombreux harraga Algériens. En 2024, le nombre de migrants arrivant sur ces îles a considérablement augmenté. Selon les rapports, plus de 300 migrants ont débarqué sur les côtes des Baléares en août, un chiffre qui dépasse largement les arrivées de l'année précédente.

La situation s’est encore compliquée suite aux tensions diplomatiques entre l'Espagne et l'Algérie. La crise diplomatique entre les deux pays rend impossible le renvoi des migrants clandestins. Les autorités espagnoles se retrouvent incapables de gérer efficacement le flux migratoire. Cette situation permet aux réseaux de passeurs de prospérer, exploitant le désespoir des migrants et l'incapacité des gouvernements à résoudre la crise.


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