Un Algérien âgé de 34 ans sera jugé le 27 novembre prochain par le tribunal judiciaire de Montpellier. On lui reprochait une série de vols commis à la commune de Saint-Gély-du-Fesc. Le prévenu, en situation régulière en France, a affirmé aux enquêteurs qu’il avait multiplié les vols à la roulotte pour s’acheter de la drogue et de l’alcool.
Décidément ce ne sont pas uniquement les migrants sans-papiers qui sombrent dans la délinquance en France pour subvenir à leurs besoins. Même ceux qui sont en situation régulière, donc éligible à un travail et aux différentes aides sociales de l’État français, se retrouvent à leur tour versés dans le crime et la délinquance. C’est le cas avec ce ressortissant algérien, en situation régulière en France, qui n’a pas hésité à commettre des vols pour assouvir ses addictions.
En effet, un Algérien en situation régulière, âgé de 34 ans, a été interpellé samedi 24 août. Il avait multiplié les vols à la roulotte à la commune de Saint-Gély-du-Fesc. Selon Le Midi Libre, le mis en cause ouvrait les véhicules stationnés, sans effraction, et y dérobait tout ce qui pouvait être revendu rapidement : parfums, lunettes de soleil, chargeurs de téléphone, petites monnaies, vêtements…
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Arrêté en flagrant délit de vol à Montpellier
L’enquête, diligentée par les gendarmes de la brigade locale, avait alors permis de remonter vers lui en l’identifiant formellement. Cet Algérien s’était servi d’une carte bancaire volée dans un véhicule pour s’acheter des cigarettes dans un bureau de tabac. Et c’est en exploitant les images des caméras de vidéosurveillance de l’établissement qu’il a pu être confondu.
Inscrit au fichier des personnes recherchées, l'individu en question, qui n'avait pas été retrouvé en raison de son statut de sans domicile fixe (SDF), a finalement été appréhendé par la police. C'était le 24 août dernier, lorsque des policiers l'ont surpris en flagrant délit de vol à la roulotte à Montpellier. Placé en garde à vue, il a admis les faits, expliquant qu'il volait pour revendre les objets au marché aux puces de la Paillade, afin de financer sa consommation quotidienne d'alcool et de drogue.
Libéré par la suite, cet Algérien a été convoqué pour comparaître devant le délégué du procureur le 27 novembre, en vue d'une composition pénale prévoyant 90 heures de travail non rémunéré. S'il refuse cette peine, il sera présenté en audience devant le tribunal judiciaire pour y être jugé.
