En Espagne, une récente opération de la police à El Campello, dans la province d'Alicante, a révélé une nouvelle technique ingénieuse des réseaux de transport de harraga entre l’Algérie et l’Espagne. En effet, les membres de ces réseaux criminels volent des bateaux très puissants, en Espagne, pour venir sur la cote algérienne, transporter des personnes et de la drogue vers les côtes espagnoles.
Les autorités espagnoles font face à une montée des activités criminelles liées au trafic de drogue et à l'immigration clandestine en provenance d'Algérie. Les réseaux criminels exploitent la proximité géographique entre les deux pays pour organiser des traversées rapides, profitant d'un manque de contrôles rigoureux sur certaines routes maritimes.
En Espagne, les bateaux de plus de huit mètres de long et dotés de moteurs puissants sont soumis à des règlementations strictes. Ils nécessitent des autorisations spéciales, car ils sont considérés comme des moyens de transport potentiels pour des activités illégales. Cependant, ces règlementations incitent les criminels à voler directement les embarcations dans les ports.
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Les vols de bateaux en Espagne se multiplient
Dans la nuit du dimanche, la police espagnole a arrêté deux individus pour tentative de vol d’un bateau surpuissant au Yacht Club, au port d'El Campello dans la ville d’Alicante. L’enquête a révélé les intentions des criminels, qui visaient à utiliser le navire pour transporter de la drogue et des migrants clandestins en provenance d'Algérie.
Le bateau ciblé par les suspects n'était pas un navire ordinaire. Il s'agissait d'un modèle long, équipé de deux moteurs puissants, offrant des performances élevées. Ce type de bateau est particulièrement prisé par les réseaux criminels, car il permet d'effectuer des traversées rapides entre l'Algérie et l'Espagne, réduisant ainsi le risque d'interception par les autorités. Ces derniers mois, plusieurs vols similaires ont été signalés dans le port d'El Campello. Les bateaux volés étaient tous de grande puissance, adaptés pour des traversées rapides. Les criminels préfèrent voler ces embarcations dans les ports, où les contrôles sont moins stricts, plutôt que de les transporter par voie terrestre.
