France : Un Algérien inculpé pour avoir agressé sa femme et menacé de mort des policiers

Violences conjugales

Un Algérien de 29 ans a été inculpé pour violences conjugales et pour outrage et menaces de mort contre des policiers. Il a agressé violemment sa femme avant de s’en prendre à des policiers. Lors de la dispute conjugale, l’homme s’est blessé à la main et s'est rendu à l’hôpital de Caen, au nord-ouest de la France, rapporte, lundi 1 juin, le journal français Actu.

Selon la même source, le jeune Algérien, en plus d'agresser sa femme, a menacé de mort des agents de police qui sont allés l’interroger à l’hôpital. « Si je vous retrouve, ça va faire mal pour vous ! Si j’avais une arme, je vous aurais butés ! », leur avait-il lancé. Le tribunal de Caen, dans le nord-ouest de la France, a condamné, vendredi, le prévenu à 3 mois de prison avec sursis, assortis de 500 euros d’amende. Il devra verser 100 euros de préjudice moral à l’un des policiers.

L’histoire remonte au 27 octobre 2019, lorsque, pris d'une crise de colère, l'Algérien agresse sa femme et se blesse à la main en cassant des objets. L’homme de 29 ans se dirige alors à l’hôpital pour se faire soigner. Alertée par les voisins, la police intervient au domicile du couple.

Les forces de l'ordre trouvent la jeune femme en pleurs, avec des traces de coups sur le visage. La victime explique qu’elle venait d’être agressée par son mari. Ce dernier aurait cassé le téléviseur, divers autres objets et un cadre avec lequel il s’est blessé à la main.

Menaces de mort à l’encontre des policiers

Les agents de l’ordre, qui sont allés à la recherche du mis en cause au CHU de Caen, Calvados, ont été accueillis par des insultes et des menaces de mort. « Si je vous retrouve, ça va faire mal pour vous ! Si j’avais une arme, je vous aurais butés ! », a-t-il lancé.

Devant les juges, l’accusé nie toutes les accusations portées contre lui. Il reconnaît s’être mis en colère lors d’une dispute et avoir cassé des objets. Mais « je n’ai jamais levé la main sur ma femme », se défend-il. Et d’expliquer qu’à l’hôpital, il ne se souvenait pas de tout ce qu’il avait dit. Car « les menottes, trop serrées, me faisaient souffrir ».

A la fin de son procès, le jeune Algérien a été reconnu coupable de violences conjugales et d'outrage et menaces de mort à l’encontre de personnes dépositaires de l’autorité publique. Sa femme ne l’a pas incriminé pas, elle a refusé de se constituer partie civile.

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