La journaliste algérienne Abir Benrabah a été victime de harcèlement et de chantage sur les réseaux sociaux. Après une accumulation de menaces, elle a eu un malaise qui lui a valu une hospitalisation aux soins intensifs, indique, dimanche 8 novembre, le média arabophone Echorouk.
Selon la même source, la journaliste algérienne a fait l'objet de nombreuses menaces via les réseaux sociaux. Un acharnement qui ferait suite au combat de la journaliste contre le harcèlement et le chantage que subissent les jeunes filles sur les réseaux sociaux. En effet, Abir Benrabah a mené une série d’enquêtes sur le sujet et n’a pas manqué de manifester son soutien aux victimes à travers la page électronique « Bnat Bladi ».
La journaliste dans un état critique
Elle avait d'ailleurs indiqué que, grâce a ses enquêtes, elle avait pu venir en aide à de nombreuses victimes de ces pratiques cybercriminelles qui mettent souvent en danger les personnes ciblées. Suite aux nombreuses menaces qu’elle a reçues, la journaliste a eu un malaise qui a nécessité son hospitalisation immédiate aux soins intensifs. Ses proches parlent d'un état critique.
Pour rappel, samedi 25 avril, le procureur de la République du tribunal de Aïn Defla a ordonné le placement en garde à vue d’un individu de 21 ans, poursuivi pour harcèlement, intimidation et chantage sur les réseaux sociaux. Le jeune homme menaçait la plaignante de diffuser "ses photos intimes" sur les réseaux si elle ne lui versait pas une certaine somme d'argent.
Ces pratiques répréhensibles qui relèvent de la cybercriminalité ne cessent d’augmenter en Algérie, comme c’est le cas un peu partout dans le monde, du fait du développement des technologies de l’information et de la communication. Au niveau national, plus de 1 500 plaintes pour cybercrimes sont enregistrées chaque mois.
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