L'Algérie va sacrifier une partie de ses devises

Montage : Tebboune sur fond de la banque d'Algérie et liasse de billet

Alors que les recettes algériennes en devise ont fortement chuté à cause de l'effondrement des marchés pétroliers, Abdelmadjid Tebboune a indiqué, ce mardi 18 août, que l’Algérie allait sacrifier une partie de ses devises pour encourager l'exportation des produits locaux. Tebboune s'est exprimé à l'ouverture de la conférence nationale sur le plan de relance socio-économique, réunissant le gouvernement, le patronat ainsi que l'UGTA, à Alger.

Abdelmadjid Tebboune a affirmé que le gouvernement allait encourager tout ce qui peut être exporté. Il indique que l’Algérie va se tourner vers l'exportation de produits hors hydrocarbures après avoir satisfait les besoins des citoyens. Le chef de l'Etat a souligné que pour réaliser ces objectifs, l'Etat devait reconstruire la confiance avec les citoyens. Il a ajouté que le gouvernement était prêt à sacrifier une partie des devises, afin d'encourager les exportateurs.

Nouvelle politique du gouvernement

Il a également souligné que dans cette nouvelle politique, le gouvernement allait étudier les dossiers des entreprises qui exportent des biens hors hydrocarbures, afin de les aider à élargir leurs domaines de compétences. Abdelmadjid Tebboune a aussi affirmé que ces exportateurs allaient bénéficier de facilités fiscales. Ils sont appelés à se rapprocher du ministère des Finances à cet effet. Il conclut que ces opérateurs sont importants pour l’Algérie du moment qu'ils sont une source de revenus en devises.

Il faut signaler que les réserves de change en Algérie ont connu une fonte ces dernières années. Elles sont passées de 200 milliards de dollars à l'époque de l'embellie financière à moins de 60 milliards cette année. Il faut aussi ajouter qu'à cause de la crise des marchés pétroliers, les exportations de l’Algérie, limitées aux hydrocarbures, ont chuté de manière significative. Ces recettes ne vont pas dépasser les 33 milliards de dollars, selon les économistes les plus optimistes.

 Lire aussi : Algérie : Les réserves de change en chute libre (Gouvernement)

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