Algérie : Vers la dissolution de certaines entreprises publiques

Montage : Farhat Ait Ali sur fond une entreprise publique

Le ministre de l'industrie Ferhat Aït Ali a indiqué, en des termes à peine voilés, que certaines entreprises publiques seraient dissoutes. Ferhat Aït Ali s'est exprimé à l'occasion des travaux de la conférence nationale sur le Plan de relance économique, mercredi 19 août.

Ainsi, le ministre a affirmé devant la presse que le gouvernement venait « d’engager une réflexion autour de l’ouverture du capital de certains groupes publics et leur financement dans le cadre d’un plan intégré de restructuration ». Il a rappelé que par le passé, les banques assuraient le financement du déficit des groupes publics. Ferhat Aït Ali indique que le gouvernement entend, désormais, insuffler une nouvelle dynamique à ces groupes à travers le recours à l’épargne publique et privée.

Des entreprises publiques appelées à disparaître

Dans ce contexte, le ministre de l'industrie a jeté un pavé dans la mare. Il a indiqué, en des termes à peine voilés, que certaines entreprises publiques seraient appelées à disparaître. Pour Ferhat Aït Ali, certaines de ces entreprises détiennent des projets économiques efficaces à même de drainer l’épargne publique, mais dans le cas contraire, « leur présence sur le marché serait remise en question ». Une phrase lourde de conséquences, sachant que la destruction du secteur public dans les années 90 a eu de lourdes conséquences sur le marché du travail. Des centaines de milliers de travailleurs se sont retrouvés au chômage. A cette époque, l’Algérie avait appliqué le plan de réajustement structurel imposé par le Fonds monétaire international (FMI) .

Par ailleurs, Ferhat Aït Ali a réagi au licenciement des travailleurs des sociétés de montage automobile. Le ministre a affirmé que ces entreprises utilisaient cette option comme moyen de chantage aux pouvoirs publics. « Personne ne peut nous faire du chantage par ce procédé. Il est des emplois productifs, d’autres moins productifs et d’autres nuisant carrément à l’économie nationale », a-t-il affirmé.

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