Taux de change de l’euro face au dinar algérien sur le marché noir (18/01/2021)

Taux de change Euro (EUR) – dinar algérien (DZD) du mardi 8 juin 2021

Le marché noir des devises connait une stagnation quelques jours après la reprise de ses activités intenses. Les déclarations des officiels qui ont fermé la porte à l'ouverture des frontières a fait plonger le marché dans sa léthargie. La demande sur les principales devises, à l’instar de l’euro, a connu une baisse drastique. La monnaie unique européenne a connu un léger recul ce lundi 18 janvier.

Le marché noir des devises en Algérie connaît une certaine accalmie ces derniers jours. La monnaie unique européenne s’échangeait à 209 dinars à la vente et 206 dinars à l’achat sur les principaux marchés parallèles en Algérie, à l’instar du Square Port-Saïd (Alger).

Par ailleurs, les taux des autres devises demandées sur le marché parallèle en Algérie ont enregistré une légère hausse au cours des dernières heures. Ainsi, le dollar américain s’échangeait à 170 dinars à l’achat et à 173 dinars à la vente (+3 dinars). La livre sterling, quant à elle, a gagné 5 dinars et vaut désormais 227 dinars à l’achat et 230 dinars à la vente, alors que le dollar canadien a été échangé à 129 dinars à l’achat et à 131 dinars à la vente, Il reste stable par rapport aux taux de la semaine dernière.

Légère baisse de l’euro sur le marché officiel

Dans le circuit officiel, la monnaie algérienne a connu une très légère hausse face à l’euro. Selon les chiffres de la Banque d’Algérie, l’euro vaut désormais 160,64 dinars à l’achat et 160.68 dinars à la vente. Contrairement à la monnaie européenne, le dollar a légèrement augmenté devant le dinar. Il s’échange à 133,03 dinars à l’achat et 133,05 dinars à la vente.

Il faut signaler que ces taux ne sont valables que pour les transactions officielles de la Banque d’Algérie. Cette dépréciation du dinar est due essentiellement à la volonté du gouvernement d’absorber le déficit budgétaire énorme que connaît le pays. Elle reste la seule option pour le gouvernement, avec le rejet de la planche à billets et l’endettement extérieur. Cette solution a pour conséquence un taux d’inflation de 1.9 % et le recul du pouvoir d’achat, déjà très faible, des Algériens.

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