Après un relatif réveil, le marché noir de devises a replongé dans sa léthargie ces derniers jours. Ce marché informel durement impacté par la fermeture des frontières tourne au ralenti. Néanmoins, la monnaie unique européenne maintient toujours un taux au dessus de la barre symbolique des 200 dinars. Alors que sur le marché officiel, la monnaie européenne reste relativement stable.
Ainsi, en ce dimanche 24 janvier, le taux de change parallèle de l’euro est légèrement en hausse par rapport à la semaine passée. En effet, un euro est acheté à 208 dinars par les cambistes qui le revendent à 210 dinars. Les taux des autres devises demandées sur le marché parallèle en Algérie connaissent la même tendance haussière, à l’instar du dollar américain qui s’échangeait, en cette fin de semaine, à 170 dinars à l’achat et à 173 dinars à la vente.
La livre sterling vaut 225 dinars à l’achat et 229 dinars à la vente. Tandis que le franc suisse a légèrement reculé. Il s’échangeait à 183 dinars à l’achat et à 187 dinars à la vente. Enfin, le dollar canadien s’échangeait à 129 dinars à l’achat et 133 dinars à la vente, sur les principaux marchés parallèles en Algérie, à l’image du Square Port-Saïd, à Alger.
Il faut dire que le marché noir des devises vit des moments difficiles en raison de la situation sanitaire qui se complique en Europe et qui empêche la réouverture des frontières algériennes et la reprise des exportations, deux paramètres essentiels qui ont un grand impact sur la demande des principales devises étrangères.
Stabilité de l’euro sur le marché officiel
Sur le circuit officiel, la monnaie européenne est restée relativement stable par rapport aux derniers jours. Selon les chiffres du dimanche 24 janvier de la Banque d’Algérie, l’euro vaut 161,31 dinars à l’achat et 161.37 dinars à la vente. Le dollar est également restée stable. Il s’échangeait à 132,69 dinars à l’achat et 132,70 dinars à la vente.
Il faut signaler que ces taux ne sont valables que pour les transactions officielles de la Banque d’Algérie. Ils répondent à la volonté politique de déprécier la valeur du dinar, afin de juguler le déficit budgétaire de l’Etat.
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