Le ministre des finances a révélé, mardi 9 février, son bilan dans la lutte contre le blanchiment d’argent et les transferts illicites. Selon ce rapport publié sur le site du ministère, la Cellule de Traitement du Renseignement Financier (CTRF) a enregistré 1924 plaintes sur des déclarations de soupçon, concernant des transactions ou opérations douteuses pendant l'année 2020.
Le rapport précise que ces déclarations émanent particulièrement des banques et établissements financiers. La CTRF a été également destinataire de 398 rapports confidentiels de l'administration des douanes, des impôts, de l’Inspection Générale des Finances et de la Banque d'Algérie concernant la période allant de décembre 2018 a décembre 2020. 54 de ces rapports concernent l'année 2020.
Les rédacteurs du rapport indiquent que les informations recueillies ont permis à la CTRF de signaler tous les cas suspects aux autorités nationales concernées. Ils précisent que la Cellule a transmis aux autorités judiciaires, 11 dossiers résultant des analyses spontanées réalisées sur les déclarations de soupçon, rapports confidentiels ou information spontanée en provenance des cellules étrangères homologues.
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Par ailleurs, le rapport révèle que la CTRF a intensifié les actions de coopération avec ses homologue étrangers pour lutter contre le blanchiment d’argent, les transferts illicites et le financement du terrorisme.
Il faut signaler que la mission de la Cellule de Traitement du Renseignement Financier (CTRF) consiste
à traiter le renseignement financier recueilli à travers les déclarations de soupçons émanant des institutions
financières. Elle traite aussi les renseignements émanant des professions non financières. Il s'agit de notaires, avocats, huissiers de justice, commissaires priseurs, experts comptables, commissaires aux comptes, commissionnaires en douanes, intermédiaires en opérations de bourse, agents immobiliers, concessionnaires automobiles…), concernant des transactions ou opérations douteuses.
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