L'ancien président français Nicolas Sarkozy n'a pas mâché ses mots, le lundi 8 novembre, pour fustiger le polémiste et potentiel candidat à la prochaine présidentielle française Éric Zemmour.
« Toute parole ne se vaut pas, tout le monde n'est pas capable d'être un homme d'État, le droit à la parole n'existe pas, ça se mérite. Tu veux monter sur scène, okay, c'est 40 ans de cicatrices. Bref, vous avez compris que je ne veux pas répondre à votre question, mais enfin, comparer Zemmour à de Gaulle, c'est fort hein, mais peut-être n'avez-vous pas entendu ce qu'il a dit de Pétain. Je ne suis pas sûr que le général de Gaulle aurait forcément apprécié ce que Zemmour a dit de Pétain », a lancé l'ancien président de français.
Pour Nicolas Sarkozy, « les candidats se réclament de ce qu'ils veulent. Et quand on n'a pas beaucoup de racines, on essaye de s'en donner. Et plus on est hors-sol, plus on essaye de se raccrocher à un courant politique », a-t-il ajouté.
Une énième attaque encaissée par Éric Zemmour
Il va sans dire que ces déclarations ne vont certainement pas être appréciées d'Éric Zemmour, qui n'hésitera pas à réagir pour rétorquer à son énième détracteur. Il faut dire que Sarkozy est loin d'être la première personnalité politique à descendre en flamme l'essayiste et potentiel candidat aux élections présidentielles françaises prévues en avril.
Le 31 octobre dernier, Anne Hidalgo, candidate socialiste pour le même scrutin, a qualifié Éric Zemmour de « guignol », de « négationniste » et de « raciste ». « J'en appelle à ce que cette élection présidentielle soit une vraie élection présidentielle avec un vrai débat, pas un débat sur cette candidature d'un guignol », avait-elle déclaré. « Je ne débats pas avec un négationniste, je ne débats pas avec un raciste et je ne débats pas avec cette personne-là qui est en train de bafouer et de marcher complètement, de piétiner ce qui est l'histoire de notre pays, ce qui est sa grandeur et ce que sont ses valeurs », avait ajouté la maie de Paris.