Économie mondiale : Le FMI prévoit une inflation plus élevée

FMI - Algérie - Endettement extérieur

L'économie mondiale navigue dans un flou généralisé en raison des vagues successives du Covid-19. Les perspectives de cette économie sont régulièrement réactualisées en raison du manque de certitudes sur le plan sanitaire. C'est dans ce contexte que le Fonds monétaire international (FMI) vient de mettre à jour les perspectives de l’économie mondiale qui aborde 2022, selon les nouvelles prévisions rendues publiques le 25 janvier « dans une position plus faible que prévu ».

Ainsi, selon cette institution monétaire « la hausse des prix de l’énergie et les perturbations de l’approvisionnement ont entraîné une inflation plus élevée et plus généralisée que prévu, notamment aux États-Unis et dans de nombreux pays émergents et en développement ». Le FMI indique que « le repli en cours du secteur immobilier chinois et la reprise plus lente que prévu de la consommation privée ont également limité les perspectives de croissance». L’institution de Bretton Woods prévoit ainsi, que « la croissance mondiale devrait ralentir de 5,9 % en 2021 à 4,4 % en 2022, soit un demi-point de pourcentage de moins pour 2022 que dans les Perspectives de l’économie mondiale (PEM) d’octobre dernier, reflétant en grande partie les baisses prévues dans les deux plus grandes économies ».

Les prix de l’énergie et des denrées alimentaires devraient augmenter à des taux plus modérés en 2022

Selon Gita Gopinath, cheffe économiste du FMI, certains défis pourraient être de plus courte durée que d’autres. « Le nouveau variant semble être associé à une maladie moins grave que le variant Delta, et l’augmentation record des infections devrait diminuer relativement rapidement », indique-t-elle en soulignant que « les dernières Perspectives de l’économie mondiale du FMI anticipent donc que si Omicron pèse sur l’activité au premier trimestre 2022, cet effet s’estompera à partir du deuxième trimestre ».

Gita Gopinath révèle : « nous avons révisé à la hausse nos prévisions d’inflation pour 2022 pour les économies avancées, émergentes et en développement ». Elle prévoit que « les déséquilibres entre l’offre et la demande devraient diminuer en 2022 sur la base des attentes de l’industrie en matière d’amélioration de l’offre, à mesure que la demande se rééquilibre progressivement des biens vers les services et que le soutien politique extraordinaire est retiré ».

Gita Gopinath ajoute que « les prix de l’énergie et des denrées alimentaires devraient augmenter à des taux plus modérés en 2022 selon les marchés à terme ». Elle conclut que « si les économies avancées devaient revenir à la tendance pré-pandémique cette année, plusieurs marchés émergents et les économies en développement devraient enregistrer des pertes de production importantes à moyen terme ».

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