Importation de voitures de moins de 3 ans : Les conséquences sur le marché local

L’annonce de l’autorisation de l’importation de voitures de moins de 3 ans a provoqué un vrai séisme au niveau local. En effet, le marché des voitures d’occasion enregistre une stagnation inédite. En attendant de voir plus clair, les potentiels acheteurs préfèrent temporiser et ceux qui veulent vendre se résolvent difficilement à céder leurs voitures à des prix de plus en plus bas.

Déjà plombé par des prix jugés extrêmement élevés suite à l’arrêt des importations, ainsi que la suspension de la production « nationale », le marché des voitures d’occasion plonge davantage dans la morosité. Rares, en effet, les ventes qui se concrétisent sur le territoire national. Selon divers témoignages, les marchés de voitures d’occasion sont devenus une sorte de foires d’exposition où les gens se rendent par simple curiosité.

Ceux qui y vont avec des véhicules à vendre rentrent souvent bredouilles. Et il faut dire qu’ils sont nombreux. Après ladite annonce, et les rumeurs de chutes des prix qui l’ont accompagnée, beaucoup d’Algériens se sont dépêchés à « se débarrasser » de leurs voitures qui perdent jour après de valeur. Cependant, par peur de faire de mauvaises affaires, les potentiels acheteurs sont carrément dans l’attentisme, ce qui a accentué un déséquilibre déjà pesant entre l’offre et la demande.

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Prix des voitures d'occasion : une chute de quelque 40 %

À l’annonce en question, se sont ajoutées d’autres annonces et pas des moindres. L’on compte d’abord celle concernant la reprise de l’activité de l’usine Renault dont la production, à croire des sources proches du dossier, sera relancée incessamment. Aussi l’annonce de la venue de Fiat en Algérie a eu une influence sur le marché local des voitures d’occasion.

Cette nouvelle « dynamique », qui demeure, pour le moment, au stade d’annonces, n’a pas manqué d’amorcer un effondrement des prix des voitures d’occasion. À croire diverses sources au fait du marché en question, les prix ont diminué de quelque 40 %. Les voitures qui se négociaient, il y a quelques jours, à 2 millions de dinars le sont actuellement à 1,2 million de dinars. Cependant, les vendeurs font tout pour garder les prix à des niveaux qu’ils jugent « raisonnables ». Pour le moment, selon les connaisseurs, on est toujours au stade d’un bras de fer entre vendeurs et acheteurs.


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