Affaire Lola : En situation irrégulière, la sœur de Dahbia B. pourrait être expulsée

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L'affaire du meurtre de la petite Lola, dans le 14e arrondissement de Paris, continue de défrayer la chronique. C'est que le crime commis contre la petite fille de 12 ans avait ému la France entière et ne pouvait pas passer sans conséquences, notamment sur le plan politique ainsi que sur les proches de la meurtrière présumée, Dehbia B.

C'est ainsi que Friha, la grande sœur de Dehbia, fait face aux conséquences de ce meurtre monstrueux. Si les enquêteurs n'ont rien trouvé l'impliquant, de près ou de loin, de l'assassinat de la petite Lola, ils ont quand même trouvé de quoi lui rendre la vie difficile avec, notamment, son statut d’étrangère sans-papiers.

En effet, après ses différentes auditions dans le cadre du crime commis contre la petite Lola, la justice a décidé de placer Friha B. dans un Centre de rétention administrative, en attendant de statuer sur son sort. Pour cela, elle comparaissait, dans l'après-midi du vendredi 18 novembre, devant le juge de la détention et des libertés qui doit statuer sur son expulsion vers l'Algérie ou sa remise en liberté.

La sœur de Dahbia doit rester à la disposition de la justice

Mais selon le quotidien français Le Parisien, le juge ne devait pas l'expulser ou la remettre en liberté, car elle doit rester à la disposition de la justice dans l'affaire de la petite Lola. « Elle doit encore être entendue par le juge d’instruction chargé de ce dossier et doit donc rester à la disposition de la justice », affirme, au Parisien, un fonctionnaire de police.

Friha B. a été placée au centre de rétention du Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne, car il s’agit de la seule structure qui accueille les femmes dans le secteur de Paris. Aussi, la décision d'expulsion ou non devrait donc attendre la fin de l'instruction dans l'affaire du meurtre de la fillette.

La sœur de Dahbia déjà arrêtée pour vol dans une parfumerie

La grande sœur de Dehbia B. a été interpellée le 19 octobre, une seconde fois, car les policiers en charge de l'enquête ont découvert qu'elle était en situation irrégulière sur le territoire français. Elle est arrivée d'Algérie en 2016 et, en France, elle a travaillé dans une boulangerie dans la Sarthe, à environ 170 kilomètres au sud-ouest de Paris, avant de remonter vers la capitale.

Elle travaillait au noir dans une autre boulangerie, du côté du Val-de-Marne, en région parisienne et avait l'ambition de rester en France et d'ouvrir un salon de beauté. Tout ce parcours professionnel aurait pu l'aider dans la future décision du tribunal, mais ce parcours a été entaché d'un épisode peu glorieux, puisqu'elle a été arrêtée à Paris, après un vol commis avec une copine dans une parfumerie. Un épisode qui pourrait avoir un poids quand il sera question de l'expulser ou de lui offrir une nouvelle chance dans l'Hexagone.

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