Une adolescente âgée de 13 ans a failli être violée en pleine rue par un individu, né en Algérie, et ce, dans la localité de Cenon, dans la périphérie de Bordeaux, en France. Selon le quotidien Le Figaro qui donne l'information, c'est un adolescent qui est intervenu pour empêcher que l'agresseur n'aille pas au bout de son méfait.
Selon le récit de Frédérique Porterie, une procureure de la République à Bordeaux, la collégienne marchait dans la rue en parlant au téléphone avec sa mère quand un individu « est arrivé en courant vers elle, l'a attrapée, poussée et fait chuter avant de la tirer par les cheveux en lui passant la main dans le pantalon ». Âgé de 49 ans, l'assaillant s'est assis à califourchon sur la fille et l'a prise en tenaille pour tenter de la violer, alors qu'elle criait et se débattait.
C'est l'intervention d'un adolescent de son âge qui lui a permis de se libérer de l'emprise de l'Algérien. Le jeune « héros » a repoussé à plusieurs reprises les assauts de l'agresseur et a donné le temps à d'autres personnes d'intervenir et d'encercler l'assaillant jusqu'à l'arrivée des policiers peu avant 18 heures. Mais avant cela, l'agresseur tentait toujours de revenir à la charge malgré la présence de nombreuses personnes, d'où des interrogations sur son état psychologique.
Faits-divers 15 000 euros pour des études à l'étranger : Un réseau d'escrocs démantelé à Alger
L'Algérien a aussi agressé trois policiers durant sa garde à vue
La même source rapporte un fait aussi étrange que le comportement de l'assaillant algérien. Ce dernier n'a été arrêté que le lendemain de la grave agression contre la fillette, alors qu'il a été pris, selon le même récit, en flagrant délit de tentative de viol. Auditionné par des éléments de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP), plusieurs fois condamnés pour divers délits, il venait de purger une peine de réclusion criminelle prononcée en 2012 pour des faits de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Une fois au poste de police, l'Algérien a agressé deux policiers pendant sa garde à vue, les mordants à la main. Il a aussi frappé un troisième. À l'issue de cette « altercation », un policier aura dix jours d'ITT alors que les deux autres en auront cinq. La même source précise que le quadragénaire a été condamné en 2019 pour violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique.
L'agresseur a été placé en détention provisoire après l'ouverture d'une information judiciaire à son encontre pour tentative de viol sur mineur de moins de 15 ans, doublé d'un chef d'accusation en récidive légale pour les faits de rébellion et de violences volontaires envers les policiers. Pour sa part, il a nié les faits et a affirmé qu'il ne se souvenait de rien. Sans emploi, fumeur de cannabis et de surcroît né en Algérie, il sera difficile pour les policiers de le croire, surtout que des témoins ont relaté les circonstances de l'agression.