Tout ce qu'il faut savoir sur le voyage en véhicule vers les ports Algériens

Voyage par bateau

De nombreux passagers des compagnies maritimes au départ de la France s’interrogent sur les conditions de voyage en véhicule vers les ports algériens. Des questions reviennent avec insistance ces derniers temps concernant l’interdiction d’un certain type de véhicules, mais surtout sur le transport des bagages. Des interrogations qui ne trouvent pas de réponse en raison de l’absence de communication de la part des autorités portuaires et des compagnies maritimes, ajoutant ainsi de la confusion chez les passagers.

La décision des autorités algériennes d’interdire un certain type de véhicules à l’embarquement à bord des compagnies maritimes Algérie Ferries et Corsica Linea, de et vers les ports algériens, continue de faire réagir les passagers, notamment ceux qui doivent voyager depuis la France. La question des bagages sur les toits des véhicules est également au cœur des interrogations. Face à l’absence d’informations officielles sur la question, la majorité des passagers s’interrogent sur les modalités d'application de ces mesures.

Des interrogations qui trouvent une réponse dans un groupe sur Facebook dédié aux voyages par bateau. La même source explique que la mesure d’interdiction d’un certain type de véhicules à bord des compagnies maritimes Algérie Ferries et Corsica Linea a été prise dans le but de « fluidifier l'enregistrement, l'embarquement et le débarquement des voyageurs ». C’est ce qui ressort de la note adressée le 28 décembre dernier par le ministre des Transports au PDG de la compagnie Algérie Ferries.

« Dans le cadre du suivi de la circulation des véhicules via les navires de transport des voyageurs, et ce qui en résulte comme retard sur les transactions administratives et sur la bonne prise en charge des voyageurs, je vous demande de veiller, dorénavant, sur la stricte interdiction d’embarquement des véhicules utilitaires vides (Fourgon, J5, Partner…) à bord des bateaux à destination de l’étranger et qui sont habituellement destinés à un usage autre que personnel ou touristique », indique en effet la note signée par le ministre des Transports, Kamel Beldjoud.

Type de véhicules et quantité de bagages autorisés à l'embarquement vers les ports algériens

Cependant, cette note du ministre des Transports, au lieu d’informer les voyageurs, a ajouté plutôt de la confusion. Chacun y va de sa propre explication laissant la majorité des passagers dans l’expectative. Dans le but d'éclaircir les choses, le même groupe cité plus haut a expliqué que les véhicules de tourisme ne sont pas interdits à l’embarquement. Ainsi les véhicules utilitaires avec des sièges, les minibus, les fourgonnettes et les monospaces pour les familles nombreuses sont considérés comme des voitures de tourisme. Ils ne sont donc pas interdits.

Pour ce qui est des bagages autorisés à bord des véhicules, le passager doit respecter les normes et les taxes hauteurs mentionnées dans le billet. Les bagages sur le toit, les remorques et les vélos sont autorisés à bord des véhicules, selon la réglementation des billets, explique la même source, cependant le chargement comme un trabendiste est strictement interdit. Certains produits sont aussi interdits et saisis par la douane. C’est le cas par exemple de l’huile de tournesol qui est interdite en grande quantité à l’embarquement au départ des ports algériens.

Finalement ce sont les transporteurs de bagages qui n'ont plus le droit de charger leurs véhicules de 9 places. « Si un particulier voyage avec un fourgon 9 places il a le droit de mettre des bagages sur le toit du moment que ce n'est pas à caractère commercial », explique la même source.

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