Une Algérienne a trouvé la mort, le vendredi 14 juillet, dans des circonstances tragiques à Paris. La victime, âgée de 52 ans, a été percutée mortellement par le train après avoir été poussée sur le rail du RER B par un individu alors qu’elle se trouvait sur le quai. L’auteur des faits est de nationalité guinéenne.
Encore un drame secouant la communauté algérienne en France. Près de 3 semaines après la mort du jeune Franco-Algérien Nahel, tué le tir d’un policier à Nanterre, et celle de Rayane, un dentiste de 25 ans assassiné fin mai en Seine-Saint-Denis par une dizaine d'individus, une autre victime algérienne a été enregistrée le vendredi 14 juillet. Il s’agit d’une femme âgée de 52 ans qui a trouvé la mort après avoir été poussée violemment par un individu sur le rail du RER à Paris.
Aux alentours de 9 h 30, le vendredi 14 juillet, lors de l’entrée d’un train à la station Cité Universitaire, une femme portant le hijab, qui se trouvait sur le quai en direction du nord, a été « projetée sur les rails », « violemment » et « sans raison apparente » par un individu, selon une source policière citée par l’AFP.
La femme s’est relevée, mais n’a pas pu éviter le train, qui l’a percutée et mortellement blessée, selon le parquet à l’AFP. La victime est de nationalité algérienne, a précisé la source policière. L’homme, un Guinéen, soupçonné des faits a pris la fuite, mais a finalement été interpellé 6 heures plus tard. « À 15h40, une patrouille de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) a interpellé un individu né en 1981 pour des faits de vol à l’étalage », ajoute le parquet de Paris.
Il a avoué être «l'auteur des faits survenus (le) matin », a indiqué le parquet. Le visionnage des images de vidéo-surveillance de la station RER a permis d’établir que l’individu interpellé correspondait physiquement à l’auteur des faits, souligne-t-on. Il a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte pour assassinat et confiée au 3e district de la police judiciaire parisienne, a précisé le parquet.
La garde à vue de l'homme suspecté d'avoir assassiné la ressortissante algérienne a été levée dans la soirée de vendredi, le suspect ayant été conduit à l'infirmerie psychiatrique, a indiqué ce samedi 15 juillet le parquet de Paris à l’AFP. Par ailleurs, au moment de son interpellation dans le magasin Auchan, le suspect aurait expliqué aux policiers avoir « caché un sac contenant des couteaux » près du tramway de Vitry, « vouloir tuer des enfants » ou « s’en prendre à des personnes âgées », puisqu’il s’agit de « proies faciles », relate une source proche du dossier au Parisien.