Accusés de viol sur mineure, 3 athlètes algériens risquent la perpétuité en Tunisie

Violence conjugale - Viol sur mineure

Accusés de viol sur mineure perpétré en mai 2022, trois athlètes algériens seront jugés, lundi 11 décembre, en Tunisie. Les mis en cause qui se trouvaient en Tunisie avec la sélection algérien de Kempo dans le cadre d’une compétition internationale, sont poursuivis pour agression sexuelle sur une fille de 11 ans dans un hôtel de Hammamet. Ils risquent la réclusion à perpétuité.

Un procès pour viol sur mineure impliquant trois athlètes algériens s’ouvrira lundi en Tunisie, rapporte samedi le journal arabophone Ennahar. Les trois mis en cause sont confrontés à une accusation d’agression sexuelle, perpétrée en mai 2022 sur une mineure en Tunisie, une affaire pour laquelle ils risquent la prison à perpétué. Après un an et demi de détention préventive, les auteurs présumés du viol sur mineure connaîtront ainsi leur sort, lundi lors de leur procès.

L’affaire remonte à mai 2022, lors de la participation de l’équipe nationale algérienne de Kempo à une compétition internationale en Tunisie. Les trois athlètes algériens (Younes Z., Mohamed B. et Mohamed T.) ont été appréhendés dans un hôtel à Hammamet par la police tunisienne le 14 mai 2022, suite à des accusations d’agression sexuelle sur une fille âgée de moins de 16 ans, née en 2011 et originaire de Tunisie, mais résidant en France. La mère de la fille a déposé une plainte contre les athlètes algériens, affirmant que sa fille âgée de 11 ans aurait été victime d’agression sexuelle, détaille le journal.

Les 3 athlètes algériens nient avoir commis un viol sur mineure

Cependant, lors de leur interrogatoire, les trois accusés ont nié les faits qui leur sont reprochés, ajoute la même source. Ils ont déclaré aux enquêteurs que la jeune fille s'était approchée de leur chambre parce qu'ils étaient des athlètes médaillés et avait demandé à parler avec eux, détaille la source citée par Ennahar. Des affirmations que la victime a nié en indiquant aux policiers qu’elle avait été victime de viol et qu’elle n'a pas demandé de l'aide ni crié parce qu'elle était sous le choc.

De son côté, le président de la Fédération algérienne de Kempo, Hichem Ouhlima, a déclaré au journal Essalam que son instance suit de près cette affaire de viol sur mineure impliquant 3 de ses athlètes. Il a affirmé qu'il suit personnellement le dossier avec l'avocat de la Fédération, ainsi qu'avec le consulat et l'ambassade d'Algérie en Tunisie. « Nous avons pris toutes les mesures nécessaires et nous avons confiance en la justice tunisienne et la diplomatie algérienne », affirme-t-il.

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