« Il amène de l'anxiété dans le groupe ». Un chroniqueur fustige Djamel Belmadi

Djamel Belmadi en conférence de presse de la CAN 2021

Le nul concédé lundi par l'équipe d'Algérie contre l'Angola pour son premier match de la CAN 2023 a fait l'objet de nombreux commentaires dans les médias et sur les réseaux sociaux. Plusieurs analystes et chroniqueurs se sont attaqués au sélectionneur de l'Algérie, Djamel Belmadi, en critiquant son dispositif tactique et ses choix de joueurs lors de ce match contre l'Angola.

Alors que l'Algérie n'a disputé qu'un seul match dans cette 34e édition de la Coupe d'Afrique des nations qui se déroule depuis le 13 janvier en Côte d'Ivoire, les critiques ne cessent de pleuvoir sur l'équipe et surtout son entraîneur Djamel Belmladi. Ce dernier n'est pas épargné par les analystes et chroniqueurs des médias, y compris en France, où les Verts comptent des centaines de milliers de supporters.

Parmi ces chroniqueurs très au fait de l'actualité des Verts, on citera Walid Acherchour ; un journaliste algérien qui suit de près l'équipe nationale et qui intervient régulièrement sur les chaînes de télévision et stations radio en France lors des événements impliquant la sélection algérienne. Membre de l'After Foot, émission culte sur RMC, Walid Acherchour n'a pas mâché ses mots lors de son passage mardi soir sur la chaîne française, en pointant notamment les choix du sélectionneur algérien,lors du match des Verts disputé la veille contre l'Angola.

Équipe d'Algérie : « la république des copains » ?

« Je ne comprends plus Djamel Belmadi. Je n'ai pas compris son match », lance Walid Acherchour. « La compo de départ a été plutôt bonne et cohérente. On a vu une équipe d'Algérie à deux visages. Une belle première mi-temps, avec un couloir gauche Rayan Aït-Nouri et Youcef Belaïli des grands soirs. Sauf qu'en deuxième mi-temps, tout s'est gâté et on le savait. Parce qu'aujourd'hui, on a un effectif algérien qui, physiquement, pioche » explique-t-il.

Le chroniquer de l'After Foot est aussi revenu sur l'état physique de certains joueurs cadres de l'équipe d'Algérie, en ciblant particulièrement Riyad Mahrez. Selon lui, le capitaine des Verts est « en surpoids » depuis son départ en Arabie Saoudite. Le rendement de nombreux autres joueurs clés dans l'effectif de Djamel Belmadi, lors de ce match contre l'Angola, a également été critiqué.

« On a une équipe qui physiquement se cherche. On voit depuis le début de la compétition que l'aspect athlétique est très important, avec des conditions d'humidité et de chaleur qui pèsent sur l'organisme des joueurs », affirme le chroniqueur. « On a eu une deuxième mi-temps en pilotage automatique de la part de Djamel Belmadi. Je ne comprends pas le fait d'être têtu et attentiste sur certains choix », a poursuivi Walid Acherchour.

Dans son analyse, le journaliste n'a pas ménagé Belmadi en lui reprochant notamment d'avoir laissé Mahrez jouer alors qu'il devait, selon lui, le faire remplacer juste après l'égalisation de l'Angola. « Il y a eu ce penalty et ce 1-1, avec des choix inexistants, soit trop tardifs, soit incompréhensibles. Avec, encore une fois, la république des copains, avec un Riyad Mahrez qui ne peut pas sortir s'il ne fait pas un bon match. Adam Ounas a été obligé de jouer à gauche en entrant. Je ne vois pas de palette tactique », affirme-t-il.

« Djamel Belmadi amène de l'anxiété, de la peur et de la frilosité »

Poursuivant ses critiques, Walid Acherchour est allé jusqu'à remettre en cause la capacité de Djamel Belmadi à mener l'équipe d'Algérie vers le succès. « Depuis 2019 et ses échecs à répétition, je trouve que Djamel Belmadi amène de l'anxiété, de la peur et de la frilosité dans ce groupe-là quand ça se passe mal. Et ça commence à devenir récurrent », fulmine-t-il. « Attention Djamel, je ne comprends plus ton immobilisme, ta gestion des cadres. Tu veux encore mourir avec tes idées, avec tes hommes. Attention au mur, parce que je commence à être inquiet et à avoir peur », conclut le chroniqueur.

Retour en haut
Share via
Copy link