Les autorités judiciaires ont convoqué, mercredi 31 janvier, cinq autres prévenus dans l'affaire de détournement de fonds et dilapidation de biens publics à Air Algérie. Les mis en cause sont poursuivis pour « l’octroi de contrats en violation des dispositions législatives » au niveau du Comité de participation de la compagnie aérienne nationale.
Selon le quotidien arabophone Ennahar, l’Office de lutte contre la corruption à Hydra a enquêté sur cette affaire de détournement de fonds à Air Algérie après avoir convoqué les deux principaux prévenus. Il s’agit du président du Comité de participation de la compagnie aérienne nationale et le directeur d'une agence de tourisme. Par la suite, le dossier de l’affaire a été transmis à la chambre d'accusation du tribunal de Sidi M'hamed à Alger pour enquêter avec eux, avant de les placer sous mandat de dépôt à la prison d'El-Harrach.
L'affaire, dans laquelle des centaines de milliards de centimes ont été détournés, a été déférée par la suite devant le parquet près la cour de justice d’Alger. Les deux mis en cause ont été entendus mercredi 31 janvier par le procureur. Après quoi l'accusation a été notifiée à cinq autres prévenus, dont trois membres du Comité de participation d’Air Algérie : F.Y. ; vice-président du Comité de participation, R.M. ; chargé de la trésorerie et N.S. ; le comptable au niveau du même comité. Les deux autres prévenus sont B.M. ; le commissaire aux comptes à Air Algérie et T.O. ; le frère du directeur de l'agence de tourisme.
Auparavant, la direction d'Air Algérie avait décidé de geler les activités de la commission de participation en raison des affaires de corruption impliquant plusieurs de ses responsables. Les adhésions à la section syndicale avaient été suspendues depuis 2021, en attendant la tenue de nouvelles élections. Une situation qui a privé les employés de la compagnie de nombreux avantages tels que les prêts remboursables par tranches, les voyages du Hadj et de la Omra ainsi que des soins dans des cliniques partenaires.
