« Il n'y aura plus ces drapeaux tricolores » : Darmanin demande le retrait du titre de séjour d'un imam tunisien

Imam tunisien Mahjoub Mahjoubi - France

Le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a demandé, dimanche 18 février, le retrait du titre de séjour d'un imam tunisien de Bagnols-sur-Cèze, une commune du Gard, suite à ses prêches jugés anti-français. Dans un message sur son compte X, Gérald Darmanin a annoncé avoir réclamé aussi l'expulsion de cet imam dont les propos, relayés sur les réseaux sociaux, ont fait l'objet de signalements.

La décision du ministre de l'Intérieur vient en réponse aux propos de cet imam tunisien allant à l'encontre de la France. Dans une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux, Mahjoub Mahjoubi, un imam tunisien qui exerce à Bagnols-sur-Cèze, a tenu des propos jugés anti-français. Il a notamment qualifié le drapeau français de « satanique » et sans « aucune valeur auprès d'Allah ». « On n'aura plus tous ces drapeaux tricolores qui nous gangrènent, qui nous font mal à la tête », a également ajouté Mahjoub Mahjoubi.

Face aux propos de cet imam qui ont fait polémique en France, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé qu'un signalement avait été réalisé par le préfet du Gard. « Sur mon instruction, les propos de cet imam ont fait l'objet d'un signalement cette semaine au procureur de la République par le préfet du Gard », a indiqué Darmanin dans un message publié dimanche sur son compte X (ancien Twitter).

« Aucun appel à la haine ne restera sans réponse », affirme Darmanin

Le locataire de la place Beauvau qui fait de l'expulsion des personnes liées à l'islam radical son cheval de bataille, a ajouté avoir demandé le retrait pur et simple du titre de séjour de cet imam tunisien suivi d'une expulsion du territoire français. « J'ai demandé le retrait de son titre de séjour en vue de son expulsion du territoire. Aucun appel à la haine ne restera sans réponse », a-t-il précisé.

Cette demande de retrait du titre de séjour intervient dans le sillage de la décision de la France de mettre fin aux imams détachés. En effet, depuis le 1er janvier 2024, les imams détachés, c'est-à-dire envoyés et rémunérés par un pays étranger, ne sont plus acceptés en France. Selon le ministère de l'Intérieur, sur les 2600 à 2800 imams officiant en France, 301 sont des détachés. Parmi ces derniers, 120 seraient Algériens et 30 seraient originaires du Maroc.

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