Un Algérien a été arrêté, lundi 8 avril, par la police en France pour un viol. Le mis en cause âgé de 36 ans et en situation irrégulière sur le territoire français, est soupçonné d’avoir violé, en janvier 2024, une jeune femme de 20 ans en pleine rue à Paris. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire, mercredi.
L’affaire remonte au vendredi 26 janvier 2024. Il était environ 5 heures du matin lorsqu’une jeune femme était sur le chemin de son domicile après une soirée arrosée dans un établissement de nuit du quartier de Châtelet. La victime âgée de 20 ans, a été soudainement agressée par un homme au niveau d’un arrêt de bus, rue de Rivoli, dans le 1er arrondissement de Paris.
Selon les vidéos enregistrées par les caméras de surveillance, la jeune femme a été déshabillée puis violée pendant de longues minutes sur le trottoir, sans que personne n’intervienne, malgré le passage d’automobilistes, rapporte Actu 17. Sur ces images de vidéoprotection, les enquêteurs de la police ont pu rapidement savoir à quoi ressemblait l'agresseur.
Le présumé violeur algérien placé en détention provisoire
L’homme, qui portait une chapka, sorte de gros bonnet de laine, au moment des faits, a été rapidement identifié par les enquêteurs du 1er district de la police judiciaire (DPJ). De nationalité algérienne et en situation irrégulière en France, le suspect est resté introuvable durant près de trois mois, selon la même source.
C’est à la suite de l’émission d’une fiche de recherche que les policiers ont retrouvé la trace du présumé violeur. Cela s’est passé lundi 8 avril suite à des contrôles d’identité effectués par une patrouille de la brigade des réseaux franciliens (BRF) à la station Châtelet-les-Halles. Les policiers sont tombés sur le suspect qui a été interpellé.
Âgé de 36 ans, le suspect de nationalité algérienne, était déjà connu des services de la justice pour un cambriolage. Au terme de 48 heures de garde à vue, il a été présenté à un juge d'instruction au tribunal judiciaire, qui l'a mis en examen des chefs de "viol commis sur une personne vulnérable", "vol", "escroquerie" et "tentative d’escroquerie". Il a été placé en détention provisoire, mercredi 10 avril, conformément aux réquisitions prises par le parquet.
