L’aéroport international d’Alger a enregistré des pertes financières estimées à 130 milliards de dinars algériens depuis la fermeture des frontières aériennes à cause du COVID-19. Le PDG de l’aéroport, Tahar Allache prévoit le pire en raison du prolongement du confinement et la reprise des vols qui s’annonce incertaine.
Le P-DG de la Société de Gestion des Services et Infrastructures aéroportuaires d'Alger (SGSIA), Tahar Allache a indiqué dans une déclaration au quotidien arabophone Echorouk que les conséquences économiques sont très importantes sur le premier aéroport du pays. 130 milliards de dinars de pertes en un mois et demi pour la SGSIA et des centaines d'entreprises sous-traitantes directement impactées. Des chiffres à réajuster en fonction des réouvertures des frontières et la reprise des vols.
Le directeur de l’aéroport d’Alger a révélé également que dans le cadre des mesures préventives contre le coronavirus, la société a décidé de prolonger l’arrêt du travail jusqu’au 14 mai prochain. Le responsable prévoit déjà une baisse très importante de la fréquentation du site et donc du transport aérien pour le reste de l'année. Soit même après le déconfinement et la reprise des vols.
Par ailleurs, le directeur de l’aéroport international d’Alger, Houari Boumediene, écarte la possibilité de voir les compagnies aériennes rembourser les billets d’avion. Car, selon lui, il s’agit d’un « report et non pas d’une annulation ».
Pour rappel, les experts de l’Association du transport aérien international (IATA) ont estimé que la mise à l’arrêt du transport aérien en Algérie, va causer une diminution du trafic aérien d’environ 8 millions de passagers. Ceci pourrait entraîner une perte de 3,1 milliards de dollars à l’économie algérienne. Tandis que 169 800 emplois dans les compagnies aériennes risquent de disparaître.
