Importation de voitures neuves en Algérie : Aucun agrément n'a été accordé

Le dossier de l'importation des véhicules neufs ne va certainement pas connaître son épilogue dans un proche avenir en Algérie. Depuis plusieurs mois, les autorités en charge du dossier annoncent une chose et son contraire, au grand dam des opérateurs du secteur et surtout des consommateurs qui désirent acquérir le véhicule de leur choix.

Alors que tous les indices plaident pour le dénouement de cet épineux dossier avant la fin de l’année en cours comme ne cessent de le déclarer des responsables du secteur, voila qu'un ministre du gouvernement vient annoncer une nouvelle qui va certainement couper court aux espoirs des Algériens.

En effet, intervenant ce jeudi 4 novembre devant une commission de l'Assemblée populaire nationale (APN), le ministre de l'Industrie Ahmed Zeghdar a révélé que « le gouvernement n'a accordé aucun agrément » pour l'importation des véhicules neufs, en réponse aux questions des députés sur ce dossier. « Le comité technique interministériel chargé de l’étude et du suivi des dossiers relatifs à l’activité des concessionnaires de véhicules neufs, n’a accordé aucun agrément pour l’importation de véhicules », a en effet affirmé le ministre de l'Industrie.

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« Le comité en question a tenu à ce jour 31 réunions, étudié 27 dossiers sur les 66 déposés et en a rejeté 19 car ne remplissant pas les conditions », a précisé le même responsable, relevant que « 7 dossiers font actuellement l’objet d’un recours » auprès de la commission spécialisée. Le ministre de l’Industrie a indiqué que les raisons du refus des dossiers des concessionnaires sont liées au non respect du cahier des charges, notamment dans le volet relatif aux espaces réservés aux véhicules importés. « La Commission en charge du dossier ne peut pas par exemple accorder l’agrément à un concessionnaire qui veut bâtir ses locaux sur un terrain agricole », précise le ministre.

« L'importation de véhicule est un secteur très lucratif, d’où la course des prétendant à déposer leurs dossiers en grand nombre. Une situation qui a influé négativement sur le traitement des dossiers », ajoute le ministre qui a toutefois tenu à préciser que « le comité technique interministériel chargé de l’étude et du suivi des dossiers exerce dans une totale transparence ».


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