Des Algériens suspectés du meurtre d'une fille de 12 ans à Paris

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Le meurtre d'une fillette âgée de 12 ans, le vendredi 14 octobre dans le XIXe arrondissement de Paris, continue de révéler de nouvelles informations. Selon la presse française, les 4 suspects mis en garde à vue sont nés en Algérie. Il s'agit de deux sœurs et deux hommes dont l'un est proche de l'une de ces dernières.

Le meurtre a choqué le Tout-Paris. La victime, Lola, a été découverte par un SDF dans une malle en plastique aux alentours de 23 heures. C'était devant l'immeuble où elle habitait. L'autopsie, pratiquée le lendemain, a révélé une mort par asphyxie avec des plaies importantes au cou.

L'enquête a mis en lumière une certaine Dahbia B. repérée par des caméras de surveillance. Elle est la dernière personne à avoir vu Lola vivante. Elle a été aperçue en train de rentrer avec la victime dans sa résidence avant d'en ressortir seule. Tout cela, le jour du meurtre. La jeune Algérienne devrait faire l'objet d'une expertise pour « potentiels troubles psychiatriques », selon des sources proches de l'enquête citées par la presse française.

4 Algériens placés en garde à vue pour le viol et le meurtre de Lola

Des témoignages font état de la sortie de la jeune femme avec deux valises qu'elle chargera dans une voiture. Elle a même demandé à des passants de l'aider à transporter la malle en plastique. La valise qui contenait la jeune victime était tachée de sang et fortement javellisée.

Dahbia B. sera interpellée le lendemain du côté de Bois-Colombes, dans les Hauts-de-Seine, au nord-ouest de Paris. Elle sera placée en garde à vue en compagnie de 5 autres personnes. Le SDF qui a découvert le corps et un autre individu seront libérés sans poursuite. Mais la jeune Algérienne, sa grande sœur et deux autres hommes, tous nés en Algérie, ont été maintenus en garde à vue dans cette affaire de « meurtre sur mineure de moins de 15 ans en lien avec un viol commis avec actes de torture et de barbarie » et de « viol sur mineur de 15 ans avec actes de torture et de barbarie et recel de cadavre », d'après des sources judiciaires citées par Libération1.

Selon une vidéo d'une chaîne TV, une voisine a assisté à une scène. Quand Dahbia B. a découvert que la petite Lola était dans la malle en plastique, elle a commencé à courir avec son téléphone, en criant : « il l'a fait ! Il l'a fait ! ». C'est un autre indice que la jeune femme n'est pas l'auteur du crime contre la petite Lola, mais c'est aussi un indice qu'elle sait qui a commis le meurtre.


  1. Mort de Lola : information judiciaire ouverte pour meurtre et viol avec actes de torture et de barbarie, Libération 

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