L'étau se resserre autour de l'international marocain du Paris Saint-Germain Achraf Hakimi. Cité dans une affaire de viol et entendu le mercredi 2 mars 2022 par les enquêteurs de la sûreté territoriale des Hauts-de-Seine, le footballeur a été mis en examen pour viol, le lendemain, par un juge d'instruction.
Placé sous contrôle, il lui est également interdit d'entrer en contact avec la jeune femme. Aucune interdiction de quitter le territoire français ne lui a cependant été signifiée. Devant le parquet de Nanterre, l'international marocain a bien entendu démenti fermement les accusations portées contre lui.
Son avocate, Me Fanny Colin, a dénoncé une « tentative de racket » à l'encontre de son client affirmant dans une déclaration à France Info prendre « acte de cette mise en examen », notant dans la foulée « qu'une mise en examen n'est jamais automatique ».
De son côté, l'avocate de la jeune femme, Me Rachel-Flore Pardo, a affirmé dans une déclaration à l'AFP ne tolérer « aucune campagne de dénigrement ou de déstabilisation » au préjudice de sa cliente. Cette dernière « a fait le choix de se confier à la justice, exclusivement à la justice, et ne s'exprimera que devant la justice ». « La mise en examen démontre que le juge d'instruction a considéré qu'il y a des indices graves et concordants du crime de viol » dont Achraf Hakimi est accusé, assène Me Pardo.
Achraf Hakimi accusé de viol
Tout a commencé pour Achraf Hakimi le dimanche 26 février, après que la police de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) ait reçu le témoignage d'une jeune femme de 24 ans. Dans sa déposition, elle dit avoir été violée au domicile du défenseur marocain, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), la veille, le samedi1.
Le Marocain Achraf Hakimi aurait profité, selon plusieurs médias, de l'absence de sa femme et de ses enfants, en vacances à Dubaï, aux Émirats arabes unis, pour inviter chez lui une jeune femme. Selon le récit publié par Le Parisien, la jeune femme a fait connaissance avec le footballeur sur Instagram le 16 janvier. Mais c'est le samedi 25 février, dans la nuit, qu'elle se rend au domicile de la star parisienne, à Boulogne. Et ce, à bord d'un Uber que Hakimi lui aurait commandé, selon ce que la jeune femme a indiqué en déclarant le viol.
L'international marocain aurait été coupable d'attouchements sexuels et de viol malgré les protestations de la jeune femme. Elle réussit tout de même à repousser Achraf Hakimi avec son pied et ainsi de se dégager des griffes de son agresseur. Elle a ensuite contacté une amie par le biais d'un SMS et cette dernière est venue la chercher.
Vrai ou faux, l'avocate de l'international marocain assure que la jeune femme « a refusé de déposer plainte ». Elle a également refusé de se soumettre au moindre examen médical ou psychologique et a refusé d'être confrontée à Achraf Hakimi alors que l'accusation ne repose exclusivement que sur ses propos.
Quoi qu'il en soit, la star du PSG peut compter dans sa mésaventure judiciaire sur le soutien de son club, qui « ne fera aucun commentaire sur ce dossier », selon un porte-parole du club. Pour l'entraîneur Christophe Galtier, « l'objectif, c'est qu'il soit disponible pour Munich », en huitièmes de finale retour de la Ligue des champions, le mercredi 8 mars, contre le Bayern Munich.
