Lille : Un jeune Algérien sous OQTF condamné pour cambriolage

Police Française

Les histoires des ressortissants algériens en France se suivent, mais ne se ressemblent pas. Si certains réussissent et sont nommés à des postes prestigieux, d'autres peuplent les gangs et les bandes de malfaiteurs, augmentant ainsi le nombre des Algériens dans les prisons françaises et sous des Obligations de quitter le territoire français (OQTF).

C'est le cas du jeune Noureddine S., un sans-papiers algérien accusé d'avoir commis des vols par effraction à Lille, dans le Nord de la France. Plus précisément à la rue des Meuniers, dans le quartier central de Wazemmes. En fait, il a été interpellé par des éléments de la police juste après le signalement du cambriolage et il était en possession d'une valise contenants des objets volés.

Pour les policiers de Lille, c'était suffisant pour le mettre en garde à vue. Selon la presse française, notamment le quotidien régional La Voix du Nord, le jeune Algérien de 27 ans était décrit en « état de surexcitation ». La procureure près le tribunal de Lille, Elodie Bournoville, pense que c'était « probablement dû à une consommation de médicaments ou de stupéfiants ».

Lille : Le jeune Algérien repéré en train de tenter de forcer des portes de logements

Au tribunal de Lille, Noureddine S. affirme qu'il avait bu des bières et nie les faits qui lui sont reprochés. Mais la surexcitation et la valise ne sont pas les seules preuves qui l'enfoncent. Des habitants de l'immeuble où a eu lieu le dernier vol par effraction l'ont repéré dans la cage d'escaliers. Il avait mis un masque sanitaire qui lui cachait la moitié du visage et il a été vu en train de tenter de forcer les portes d'entrée des logements.

Pire encore, son casier judiciaire est bien fourni, selon les police lilloise qui évoque plusieurs mentions. Deux mentions attirent l'attention plus que toutes les autres, en l'occurrence une soustraction à une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) et une interdiction de territoire pendant 5 ans. C'était suffisant pour le juge et les éléments du tribunal pour condamner le jeune Algérien à une année de prison ferme, avec incarcération immédiate.

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