Un ressortissant algérien a été condamné à la prison ferme en France pour avoir commis des cambriolages dans des maisons à Paris. Cet Algérien, en situation irrégulière, grimpait le long des façades en utilisant les gouttières avant d'entrer dans les appartements alors que les occupants dormaient. Appréhendé par la police en flagrant délit, il a été jugé et condamné le mardi 8 août à un an de prison ferme.
Certains Algériens établis d'une manière irrégulière en France recourent à des vols et des cambriolages afin de survivre. Des actes délictueux qui leur coûtent souvent la prison, suivie par une expulsion vers l'Algérie. C'est le cas de cet Algérien, âgé de 29 ans, jugé et condamné mardi dernier par le tribunal correctionnel de Paris pour cambriolage de plusieurs maisons dans la capitale française.
Sans-emploi et sans-papiers, cet Algérien vivrait selon ses propres dires dans un squat d'Argenteuil (Val-d'Oise). Connu des services de sécurité pour de nombreux vols, il a été arrêté en flagrant délit dans la nuit du 6 août dans la rue de l'Arc de Triomphe à Paris par des policiers de la brigade anticriminalité. Ces derniers ont aperçu le voleur algérien grimper le long d'une gouttière puis casser les vitres d'une fenêtre d'un appartement, rapporte Le Parisien dans son édition du mercredi 9 août.
Le voleur entre dans l'appartement et, quelques minutes plus tard, il en ressort et descend par le même chemin. Manque de chance, il a été accueilli à sa descente par un résident qui a surpris son curieux manège. Le voleur fait tomber un ordinateur portable et la police intervient. Les agents passent les menottes au poignet de ce voleur algérien qui dit s'appeler Saife-Eddine, mais qui est connu pour utiliser au moins huit identités et pour des vols depuis qu'il est arrivé en France il y a deux ans, selon la même source.
Paris : Un Algérien se muait en chat de gouttière pour commettre des cambriolages
La femme victime de ce cambriolage a expliqué aux enquêteurs qu'elle était en train de dormir et que l'irruption du voleur l'a réveillée. « Je l'ai vu au pied de mon lit », explique-t-elle, ajoutant : « Je me suis levé, il était déjà dans le salon et il a immédiatement pris la fuite en repassant par la fenêtre ». Les investigations permettent de faire le lien avec un autre vol commis par cet Algérien dans la nuit du 2 au 3 août.
Celui qui se muait en chat de gouttière dans les beaux quartiers parisiens s'était introduit dans un autre appartement de cette même rue de l'Arc de Triomphe. Il avait profité d'une fenêtre entrouverte pour entrer chez une femme qui dormait à poings fermés et lui avait dérobé son sac à main, son téléphone, son ordinateur et même sa valise remplie d'effets personnels, selon le Parisien.
Les policiers ont également saisi un téléphone dans la poche du cambrioleur. Il contenait des photos de montres de luxe volées que le ressortissant algérien tentait de revendre. Durant sa garde à vue et durant l'audience, le mis en cause a nié en bloc : « Je n'ai rien fait, je ne sais pas comment je me retrouve ici. Quelqu'un m'a frappé dans la rue ». Reconnu coupable de cambriolage par le tribunal correctionnel de Paris, il a été condamné, mardi 8 août, à 1 an de prison ferme avec mandat de dépôt.
