Fausses alertes à la bombe à la Grande mosquée de Paris : Des IP algériennes à l'origine des canulars

Collage : Grande mosquée de Paris et hacker

Plusieurs fausses alertes à la bombe ont ciblé la Grande mosquée de Paris. Des messages suspects évoquant des menaces d'attentas contre l'institution religieuse ont été repérés par les services de sécurité française sur un forum en ligne, rapporte Europe 1. Des IP françaises, mais aussi algériennes seraient à l'origine de ces canulars.

Le lundi 21 août, alors que l'ONU commémorait la Journée internationale du souvenir, en hommage aux victimes du terrorisme à travers le monde, plusieurs messages suspects ont été repérés en France sur un forum en ligne dédié aux jeux vidéo. Signalés à la plateforme Pharos, puis traités par la police judiciaire, ces messages évoquent des menaces d'attentat à la Grande mosquée de Paris, rapporte Europe 1.

« Je vais faire un maximum de morts. J'ai caché des bombes dans la grande mosquée de Paris qui vont exploser dans l'heure […] Je vais venger mes frères et mes sœurs et faire plus de morts qu'au Bataclan », écrit l'auteur de l'un des messages repérés samedi aux environs de minuit sur le forum en question. Les recherches effectuées par les services de sécurité ont permis de localiser une adresse IP sur la commune de Saint-Étienne en France. Une adresse IP (Internet Protocol) est un numéro unique assigné à chaque appareil permettant d'identifier son utilisateur sur internet.

Les autorités algériennes sollicitées par la police française

Dimanche, peu avant 18h, un message presque identique est à nouveau publié, selon les informations d'Europe 1. L'auteur du message dit avoir « caché un fusil d'assaut » et « un gilet d'explosifs ». Et ajoute : « mes frères, si vous êtes touchés par cette attaque, pardonnez-moi pour avoir tenté de faire bouger les choses dans ce pays ». L'adresse IP proviendrait cette fois-ci d'un hébergeur situé en Algérie, selon le média français. Les autorités algériennes ont été sollicitées par la police française pour tenter d'identifier l'auteur du message, ajoute la même source.

À la suite de la diffusion de ces messages, les services de sécurité ont intensifié les vérifications aux abords de la Grande mosquée de Paris. Les policiers locaux ont renforcé les rondes et les patrouilles mobiles autour du site abritant l'édifice religieux. Le pôle national de lutte contre la haine en ligne du tribunal judiciaire de Paris s'est saisi de cette affaire de « fausses alertes à la bombe » et a confié l'enquête au 3e district de police judiciaire, selon une source citée par Europe 1.

Retour en haut
Partager via
Copier le lien