Les marchés pétroliers sont en effervescence. Les prix du pétrole augmentent et baissent dans une conjoncture économique mondiale où les doutes se sont installés. Toutefois, comme ces marchés sont également régis par des évènements géopolitiques, la recrudescence du conflit israélo-palestinien a propulsé le pétrole à un très haut niveau.
Ce samedi 14 octobre, les cours du pétrole ont, en effet, flambé. Ils ont gagné environ 6 %, soit le plus grand gain en 24 heures depuis plus de 6 mois. Les prix du pétrole ont ainsi gagné plus de 4 dollars par rapport à son niveau de la fin de la semaine dernière. Le baril de Brent est cédé à 90,80 USD et le brut américain West Texas Intermediate à 87,72 USD.
Les prix flambent en raison de la recrudescence du conflit israélo-palestinien. Le Hamas a en effet lancé une attaque éclair le 7 octobre, faisant des centaines de morts. De son côté, Israël a réagi en bombardant la bande de Gaza et en la mettant en état de siège. Cette situation est à l'origine de vives inquiétudes sur la situation des Palestiniens pris dans un siège et des bombardements meurtriers mais également sur les répercussions de cette guerre totale sur l'approvisionnement en pétrole.
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Ainsi, les analystes craignent l'extension de cette agression israélienne dans la région la plus riche du monde en or noir. Phil Flynn, de Price Futures Group, explique que les analystes s'inquiètent "beaucoup de l'entrée d'Israël dans Gaza". D'un autre côté, les investisseurs ont également été sensibles aux déclarations du numéro deux du Hezbollah, qui a évoqué l'ouverture possible d'un nouveau front.
"Nous sommes entièrement préparés et nous passerons à l'action au moment propice", a donc averti Cheikh Naïm Qassem. Le brasier de la bande de Gaza pourrait donc enflammer toute la région, surtout en sachant que l'Iran qui est proche du Hezbollah, est l'un des plus grands pays producteurs de pétrole. Il faut souligner également que l'Arabie Saoudite qui soutient la cause palestinienne pourrait également réagir en réduisant une nouvelle fois sa production, ce qui fera reculer l'offre et faire flamber encore plus les prix du pétrole.