Les prix du pétrole ont repris avec leur tendance haussière après quelques jours de stabilité. Le baril du pétrole a encore flambé. Il est impacté par les tensions géopolitiques au Proche-Orient et les incertitudes quant à sa disponibilité. Les prix du pétrole augmentent et baissent dans une conjoncture économique mondiale où les doutes se sont installés.
Cette semaine, les cours du pétrole ont, donc, flambé. Les prix du pétrole ont ainsi gagné plus de 3 dollars par rapport à son niveau de la fin de la semaine dernière. Ce samedi 21 octobre, le baril de Brent est cédé à 92,51 USD et le brut américain West Texas Intermediate à 88,29 USD. Ils sont impactés par un marché en proie à des incertitudes par rapport aux événements géopolitiques, que ce soit au Proche-Orient, avec la possible invasion de Gaza, ou aux Etats-Unis, où une crise politique se dessine au Congrès.
Les marchés s'attendent donc à une opération militaire de grande envergue dans la bande de Gaza, en Palestine, ce qui pourra impacter l'offre pétrolière, étant donné que la région est riche en or noir. D'un autre côté, les marchés pétroliers se préoccupent de la situation au Congrès américain. La majorité républicaine y est privée de chef de file depuis le débarquement de Kevin McCarthy, il y a plus de deux semaines. Ainsi, faute de président, la Chambre des représentants est paralysée, alors que se profile, dans moins d'un mois, la date limite pour trouver un accord sur le budget.
Les prix du pétrole impactés par la situation en Palestine et la crise au Congrès des Etats-Unis
En effet, si les deux grands partis des USA ne trouvent pas d'accord sur ce budget au 17 novembre, le gouvernement américain serait contraint de suspendre une partie de ses activités, un débrayage appelé "Shutdown". Une option difficile à imaginer en raison de ces conséquences désastreuses sur l'économie américaine.
Cependant, la montée des prix du pétrole peut s'avérer conjoncturelle. "Les gens voient le pétrole monter avec les tensions géopolitiques, mais si le marché actions s'affaisse, il va entraîner le brut avec lui", prévient l'expert Mark Waggoner qui ajoute qu' "on ne veut pas parier sur la baisse" sur un pétrole à la merci d'une détérioration au Proche-Orient "mais on ne veut pas jouer la hausse non plus" en raison des incertitudes conjoncturelles sur la demande.
