L'arbitrage africain agace : Comme l'Algérie, la Tunisie crie au scandale

Arbitre Algérie Burkina Faso

Alors que la CAN 2023 entamée le 13 janvier en Côte d’Ivoire est en train d'achever la deuxième journée de la phase de poules, la question de l’arbitrage revient à nouveau au devant de la scène, avec son lot de polémiques. En effet, en l’espace de quelques heures, deux affaires d’arbitrage ont secoué ce tournoi, à l’occasion des matchs Algérie-Burkina Faso et Tunisie-Mali, disputés samedi. Deux affaires qui remettent de nouveau sur le tapis l’éternelle question sur le « niveau » de l’arbitrage africain et surtout sur l’ « impartialité » de ses acteurs.  

Ce n’est pas nouveau. A chaque événement footballistique d’envergure en Afrique, les hommes en noir sont régulièrement pointés du doigt. Souvent à tort mais parfois à raison. Certains arbitres sont accusés d’avoir faussé le résultat d’un match en raison de leurs décisions. Certes les erreurs sont légion dans le football et à travers le monde, mais il faut reconnaître que parfois, ces erreurs sont souvent sujettes à des questionnements.

C’est le cas notamment en Afrique où le sort de nombreux matchs a été scellé non pas par la prestation des 22 joueurs sur le terrain mais par celle de l’arbitre. Les exemples sont nombreux où l’arbitre et ses assistants ont été pointés du doigt pour avoir influé, délibérément ou non, sur le résultat d’un match en Afrique. C’est ce qui se reproduit d’ailleurs à chaque compétition phare du football africain, à savoir la Coupe d’Afrique des nations (CAN) mais aussi à l’occasion des éliminatoires de la Coupe du monde de la FIFA.

L’Algérie souvent victime de l’arbitrage en Afrique

L’épisode du match Algérie-Cameroun disputé en mars 2023 au stade de Blida, serait la parfaite illustration. Le Gambien Bakary Gassama avait joué ce jour là un mauvais tour à la sélection algérienne en raison de certaines de ses décisions. Des décisions qui auraient privé l’Algérie d’une qualification à la Coupe du monde 2022 au Qatar. La FAF sous la pression de l’opinion sportive algérienne avait d’ailleurs introduit un recours au niveau de la FIFA sur cette affaire mais sans aucun résultat.

La question de l’arbitrage en Afrique revient également au devant de la scène à l’occasion de la CAN 2023 qui se déroule actuellement en Côte d’Ivoire. Et encore une fois, c’est l’Algérie à travers sa sélection nationale qui se retrouve parmi les victimes des décisions arbitrales. Ceux qui ont suivi le match Algérie-Burkina Faso de samedi, affirment que les hommes de Djamel Belmadi ont été victimes des décisions de l’arbitre.

CAN 2023 : nouvelles erreurs de l’arbitrage, malgré la VAR

Cette fois, ce sont les arbitres de la VAR qui ont été pointés du doigt. Ces derniers auraient privé l’Algérie d’au moins un penalty, car ils n’ont pas avisé l’arbitre central sur certaines actions litigieuses. Face au tollé suscité sur les plateaux de télévision et les réseaux sociaux, la Fédération algérienne de Football (FAF) a tenu à réagir en adressant quelques heures plus tard, une réclamation à la commission d’arbitrage de la Confédération africaine de football (CAF).

Dans la même soirée, la sélection de la Tunisie qui affrontait le Mali dans un match capital pour la qualification aux 1/8 de finale de cette CAN, serait également victime des mêmes erreurs d’arbitrage. Les Tunisiens se sont, eux aussi, insurgés contre l’arbitre du match et de ceux de la VAR, en affirmant que leur équipe a été privée d’un penalty non sifflé. Selon BeIN SPORTS, la Fédération tunisienne de football (FTF) a décidé de saisir la CAF pour protester contre l’arbitrage du match.

Cette affaire rappelle étrangement celle vécue par la Tunisie, lors de la dernière CAN au Cameroun. C’était lors du match de la 1re journée de la phase des groupes disputé par la Tunisie contre le même adversaire malien. L'arbitre zambien Janny Sikazwe, avait sifflé la fin du match à la 85e minute de jeu au grand dam des Tunisiens, qui étaient alors menés au score (1-0).

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